notre trait6, il п'а pas de doute que celui avec l'An-

gleterre пе se fasse tout de suite. Il avait rencontr4

еп chemin le courrier porteur du projet du trait6. Lors

de son audience de сопдб du grand-vizir, celui-ci lui а

dit qu'il 6tait du d6sir de son maftre que s. т. britanni-

que soit avertie que la Turquie restait fdble аи systbme

de la triple alliance. M-r Stratton т'а dit que m-r d'Ita-

linsky а еи subir beaucoup de combats, desquels tous

il est sorti victorieux, except6 dans celui touchant les

Grecs. il а fallu c6der, les Turcs ayant d6clar6 fort

ing6nuement qu'ils savaient bien qu'ils пе pourraient

se mesurer avec les Russes, mais que d'un autre cOt6

s'ils c6daient sur ее point, ils auraient sur le corps tous

leurs pachas du c0t6 du Danube, et qu'encore ils aime-

raient mieux succomber ип ennemi ext6rieur; que

l€ur r6solution 6tait prise et qu'ils п'еп d6mordraient

jamais. M-r d'Ital. avait d6j& соттепсб c6der, lors-

qu'il reeut ипе lettre du pr. Adam qui lui recomman-

dait de la manibre la plus instante de fnir seulement

et de baclcr l'afaire (c'6tait son expression, selon m-r

Stratton) сотте il pourrait, mais de signer. C'est alors

que m-r d'Ital. se trouva son aise et signa, еп aban-

donnant l'afaire des Grecs. Un autre point auquel ils

n'ont jamais voulu consentir, c'est l'occupation d'une

partie de leurs possessions par les troupes russes et

anglaises. M-r Stratton dit que l'on aurait peut-6tre ри

l'ex6cuter et s'arranger avec еих ensuite; mais que

jamais ils пе l'admettraient dans ип trait6 signer.