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t6ressant, c'est que le c-te St. т'а montr6 ипе d6p6-
che du c-te Metternich, datbe de Berlin du 15, ой il
lui аппопсе qu'un colonel prussien поттб • Pfuhl, ofl-
cier trbs-habile, 6tait envoy6 par cette cour аи quar-
tier-g6n6ral des troupes alli6es роит arranger ип ооп-
cert militairs; qu'on attendait dans реи de jours la
r6ponse de Vienne, aprbs laquelle les troupes prus-
siennes seraient еп 6tat de commencer les hosti-
lit6s sur-le-champ, et que dans се cas оп les fe-
rait aller par la ligne la• plus courte, par la Вопте;
qu'en outre le c-te Haugwitz avait l'ordre de пе pas
c6der ип point des termes nomm6s dans le trait6 de
Potsdam, mais de suivre n6anmoins cet 6gard les
.ordres des deux anpereurs.
Еп attendant, се malheureux c-te Haugwitz а tach6
de jeter encore de l'eau froide sur la chaleur trop
temp6r6e de sa cour. Il l'a inform6e de Vienne que
dans l'afaire du 2 l'arm6e russe avait 6t6 entiireneent
aniantie, enfm qu'elle n'existait plus, et que d'ailleurs
il se tramait des n6gociations entre les alli6s et Во-
naparte, qui pourraient bien mener ипе paix. Оп voit
quels sont les sentiments de се n6gociateur!
Le c-te Zichy а 6crit son beau-pbre qu'il пе de-
vait pas croire аих termes de l'armistice tels qu'ils
ont 6t6 publi6s par les Frangais, qu'ils 6taient faux.
J'avoue que j'ai еи la тёте id6e jusqu'& се matin,
lorsque m-r Ward т'а dit que notre Empereur les
avait lui-m@me communiqu6s аи roi de Prusse, ainsi
que l-d Harrowby le marquait. Malgr6 tout cela, si la
Prusse voulait encore agir avec nous, il те semble
que l'on pourr.ait toujours fnir la besogne.