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Londres, се 16 X-bre 1805.

Је n'ai pas fait mention votre excellence de l'ar-

ticle touchant le pr. Bagration, parce que j'ai еи l'hon-

neur de marquer dans та que је remplirais

tous les ordres qui 6taient contenus dans votre lettre,

monsieur le comte. Nous .nous sommes tout de suite

occup6s de cet article, et m-r Mitau а еи soin de le

faire parvenir аи Tintes, l'Oracle et аи Courrier, tan-

dis• que j'ai charg6 Divof de le faire ins6rer dans les

2 papiers frangais. Се n'est qu'aujourd'hui que је l'ai

vu pour la premibre fois dans le Timts, et је trouve

qu'on пе Та pas ins6r6 exactement сотте votre ех-

cellence l'a indiqu6 et сотте nous le leur avons trans-

mis.

J'ai еи l'occasion de voir lord Castlereagh се matin.

Il т'а dit que pour le moment il а rien de fxti

аи sajet de lord Hutchinson: il а bien ипе brigade

lui, et elle est destin6e роит le continent, mais се sera

роит le tems que d'autres troupes у seront envoy6es.

lls sont ип реи inquiets аи sujet des transports qui

sont partis le 10 avec 8 10.0 h. pour le continent.

Il у еп avait prbs de 150, dont 11 sont revenus саи-

se des vents contraires; 5 ont 6t6 vus devant le Те-

xel avec le vaisseau qui convoyait le tout, et du reste

оп пе sait rien. 40 h. de plus sotlt embarqu6s dans

les Dunes et n'attendent que le bon vent.

Plus le froid devient constant, et plus les papiers

deviennent insipides. Nous n'avons pas l'ombre de пои-

velles.