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Londres, се 23 janvier 1807.
Il est arriv6 hier ипе malle de Husum et ипе autre
de Gothenbourg, qui а apport6 аи gouvernement des
lettres de m-r Stuart jusqu'au 18 X-bre. Par ces let-
tres nous apprenons que l'on fait chez nous les plus
beaux eforts, dignes d'un empire tel que. la Russie et
proportionn6s аих dangers de nos tems. 0utre l'arm6e
r6gulibre, il se fera ипе lev6e de milice dans tout
l'empire, qui d'apr& les nombres indiqu6s роит chaque
province montera 612.0 h. La ville de Moscou, et
cela vous fera plaisir, m-r le comte, avait fait l'ofre
l'Empereur de fournir 40 т. hommes tout arm6s et
6quip6s. L'ofre п'а pas 6t6 accept6e, parce que l'ar-
rangement de la milice пе l'admettait pas et que се
zble n'6tait pas perdu pour la formation de cette der-
nibre. Il у а ип comit6 qui dirige cette lev6e formi-
dable. Il est compos6 du b-n de Budberg, de m-r de
Novossiltzov, du g6n-l Вязмитиновъ, du c-te Saltykov
et du c-te kotchoubey. Stuart потте quelques chef€
dans les dif6rentes provinces, сотте le prince Ge-
отде Dolgorouky P6tersbourg, le g6n-l Bekl6chov
еп Livonie, le c-te Alexey 0rlov Moscou, etc. La
plupart des Franeais, avec des exceptions, sont теп-
voy6s des capitales et de l'empire, et (се qui те fera
bien dormir la nuit prochaine, puisque је n'aurai plus
de r6clamations faire ici) toute communication avec
la France est jnie. Stuart mande des nouvelles toutes
frafches qui 6taient venues de l'arm6e, allant jusqu'au
9 X-bre nouveau style, d'aprbs lesquelles Benningsen,
qui s'6tait retir6 de Pultusk роит se joindre Воих-