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Harwich, се vendredi 5 f6vrier 1808.

Је те sentais avant-hier trop 6tourdi рат les pr6pa-

ratifs de voyage pour pouvoir топ aise vous remer-

cier de votre lettre vraiment paternelle, qui а 6t6 ип

v6ritable baume роит moi dans les momens les plus

doulo.nreux que j'aie 6prouv6s depuis bien longtems.

Il п'у а рад de termes, m-r le comte, qui puissent

exprimer l'impression que votre lettre а faite sur moi.

Ј'еп ai 6t6 touch6 аих larmes et је пе puis еп retour

que prier le bon Dieu qu'll accomplisse les voeux d'un

coeur aussi noble, aussi bienfaisant que le v0tre. Је

suis trop ассаЫ6 pour vouloir encore m'arreter

l'id6e qu'une des s6parations qui т'а le plus

puisse durer longtems. Ои j'aurai le bonheur de те

rejoindre vous еп Russie, et dans се cas vous пе de-

vez vraiment regarder cette course que сотте ипе

visite que vous faites votre fls, ои j'aurai la f6licit6

de vous retrouver dans се pays b6ni du Ciel et qui doit

vous 6tre devenu plus cher que jamais depuis qu'il а

fx6 .l'une des deux sources intarissables de votre bien-

etre. Dans tous les deux cas је vous demande еп соп-

fance moi-m@me се que vous avez entrepris avec

ип int6r6t si touchant—de travailler шоп retour еп

Angleterre. Si је пе puis у revenir avec les avantages

d'un employ6 de notre gouvernement, је serai encore

trop heureux de vivre ici de mes propres modiques

moyens plutot que d'aspirer ailleurs et dans quelque

pays impur des avantages que је n•ai pas l'imagina-