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Brighton, се jeudi 5 novembre 1807.

Vous serez sans doute surpris de voir que је suis

encore ici tandis que votre paquet de lundi est d6j&

all6 те chercher Londres; mais j'ai trouv6 ici, outre

le beau tems et la belle тет, tant de connaissances,

qu'aprbs r6flexion faite, аи lieu d'aller m'enterrer

Londres pour tout le vilain mois de novembre, j'ai

pris le parti d'6crire m-r d'Alop6us que j'6tais sur

топ retour еп ville, mais que, s'il пе le d6sapprouvait

pas, j'aimerais rester ici jusqu'h la semaine prochaine

pour profter encore des bains de тет. Је n'ai ри

encore sa r6ponse, mais је l'attends aujourd'hui et је

те Batte qu'il п'у trouvera rien redire.

Је vous remercie bien sinc,brement de la lettre du

comte Michel. Elle contient quelques donn6es sur les

afaires, que l'on пе peut пе pas accueillir avec grand

plaisir, et elle explique parfaitement le consentement

du c-te Tolstoy (si оп peut l'appeler ainsi) аи d6part

pour Paris. Il est encore bien heureux que се soit ип

homme de son caractbre qui у soit envoy6 роит re-

pr6senter l'Empereur de Russie. Је suis trbs-f&ch6 que

les papiers anglais, et le Courrier •la tete, ayent fait

ипе afaire si signifiante dans се moment de notre re-

fus renouveler le trait6 de commerce, et qu'ils n'ayent

pas mieux interpr6t6 la chose рат l'addition тёте de

notre phrase: d,ans les circonstances actQtelles, sans la-

quelle le refus serait certainement plus rude. Puisque

nous avons d6jh fait la paix avec Bonaparte, l'on пе

pouvait sarement pas s•attendre, avant que nous fus-

sions prt)ts soutenir ипе nouvelle querelle avec lui,