afaires, c'est que le ministre est tpus les matins son

bureau, ой је puis aller le trouver quand bon те semb-

le. La cour vit trbs-retir6, et nous пе sommes invi-

t6s qu'h des occasions extraordinaires. Lorsqu'il у а

des 6trangers pr6senter, l'on demande des audien-

ces particulibres. Mais nous dinons quelquefois chez le

prince royal, que tout homme qui le connait doit es-

timer роит la loyaut6 de son caract&re, роит le senti-

ment d'honneur qui le guide еп tout et rextreme sol-

licitude qu'il manifeste de remplir de son mieux et аи

v6ritable avantage de la nation su6doise la tdche qu'il

а ипе fois entreprise.

J'ai ici роит confrbres des autres cours: l'envoy6

d'Autriche, le c-te de Neipperg, brave militaire et trbs-

agr6able еп soci6t6; l'envoye; de Danemark, le comte

de Darnath, qui nous quitte; le charg6 d•afaires de

France, m-r de Cabre, nouvellement arriv6 aprbS avoir

6t6 6 ann6es de suite еп Am6rique, јеипе homme еп-

соте; le ministre de Prnsse, m-r de Tarrach, qui а r6sid6

ici depuis bien longtems; le consul-g6n6ral d'Am6rique

m-r Speyer, qui fait aussi еп quelque sorte les fonc-

tions de charg6 d'afaires. La maison du c-te Stedingk,

l'ancien ambassadeur, est d'une grande ressource роит

та femme et moi: nous у allons quand nous voulons,

et nous у sommes tonjours reyus avec la plus grande

cordialitd. Il est g6n6ralement respect.b ici et tr&s-dis-

tingu6 la c.our. Il у а ici difre;rentes .soci6t,6s publi-

ques nomm6s ordres— сопмпе l'ordre de l'Amaranthe,

l'ordre de l'Innocence, l'ordre de Narcisse, — ой l'on

s•assemble роит danser. Се sont аи fond des bals de

souscription ой l'on rencontre tout се qui tient la

bonne. soci6t6 de la ville et ой le prince royal paraft