467

Birmingham, се 4 X-bre 1816.

Le genre de vie que j'ai тепё pendant les dix jours

que nous avons pass6s Londres а 6t6 cause de се

que је пе vous ai pas plus tOt par16 de notre d6but

еп Angleterre. Је puis vous assurer que vous еп аи-

riez 6t6 content si vons l'aviez vu de prbs vous-meme.

Le hasard а voulu que le gr.-duc d6barque absolument

chez le premier ministre du pays, car le gros tems

nous avait forc6s de jeter l'ancre dans les dunes deva.nt

Walmer-castle, et tout de suite lord Liverpool, qui s'y

trouvait, envoya ип message роит engager le grand-duc

diner et coucher chez lui. S. а. i-le l'accepta et vers

le soir elle avait d6jti si bien mis tout le monde son

aise. que la conversation fut trbs-animbe et qu'il у

eut moins de допе que l'on п'еп voit quelquefois еп

pr6sence des particuliers. Aussi l'hjte et l'h0tesse plurent

beaucoup аи grand. duc, et l'autre jour, еп le retrouvant

Londres, le gr-duc s'attacha beaucoup causer avec

lord Liverpool, que је n'ai jamais vu plus aimable et

plus оссирё de quelqu'un que de notre grand-duc. А

Londres il а plu g6n6ralement рат son afabilitb, рас

ses manibres nobles et naturelles et par ипе candeur

qui а 6t6 remarqu6e рат tout [е monde. Le prince r6-

gent а 6t6 infllliment honn@te envers s. а., qui de son

c0t6 s'est appliqube manifester еп tout le respect qui

lui est (10. Les ministres du pays, ainsi que le corps

diplomatique, sont tous enchant6s de notre prince; vous

auriez еи r6ellement du plaisir le voir ici. Depuis

qu'il а quitt.6 Londres (dimanche pass6, le l-r du mois,

aprbs la messe) il est tout attention се qu'il voit,