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2.
Londres, le 6 mai п. st. 1796.
Ayant 6t6 malade la semaine pass6e, је n'ai pas ри
vous 6crire, топ cher monsieur, роит vous accuser la
r6ception de votre lettre, dans laquelle 6tait incluse ипе
autre de s. а. i. madame la grande-duchesse роит la
princesse de Tarente. J'ai l'honneur de voUs informer
que cette incluse а 6t6 remise son adresse et је
joins ici la r6ponse que је vous supplie de pr6senter
son altesse imp6riale еп те mettant ses pieds et
еп la suppliant de vouloir bien те continuer sa bont6
qui m'est si pr6cieuse.
Је пе suis pas surpris de l'int6r6t qu'a pris аи dan-
ger qu'a соити notre bon m-r de Lafermibre s. а. i.
madame la grande-duchesse, connaissant la bont6 de
son ате ang6lique et l'attachement qu'a pour elle notre
ami соттип; cela пе pouvait etre autrement.
Vous m'avez agr6ablement surpris еп те parlant de
notre viel ami kreideman, le patriarche de rites c6r6-
monieux de l'Europe et le doyen des docteurs еп droit
public d'Allemagne; је l'aurais cru mort, et је suis bien
aise de savoir qu'il existe encore et qu'il а ragr6able
existence de faire des pr6tres et des mariages fnnois.
0'est ип bien bon homme, et је vous prie de те rap-
peler son souvenir et de lui t6moigner топ attache-
ment.
Recevez, је vous supplie, та sensible reconnaissance
роит la promesse que vous те faites de m'envoyer le
catalogue des oeuvres du grand Euler, que vous esp6-
rez d'avoir de son fils. C'est роит le mien que је d6-
sire d'avoir tous les ouvrages de cet homme si c6lbbre,