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Londreg, се 26 sept.embre 1818.

Је suis maintenant оссирб de mille petits dbtails te-

nant l'exp6dition de toutes sortes d'efTets et notre

propre exp6dition, et је suis ol)ligb de suivre de si

pr&s chaque avis qui peut m'arriver de та с)1ёте Ale-

xandrine аи moment ой elle va se mettre еп route,

qu'il пе те serait gubres possible de quitt,er la ville,

. euss6-je тёте carte blanche du grand-duc *). Nous

sommes епсоте attendre [е supreme ordre de тат-

cher, et cette incertitude те tourmente beaucoup, рат-

се qu'elle те met dans l'impossibilit6 de donnet• та

femme les notions qu'il lui faut роит rbgler ип реи sa

propre marche d'aprbs mes mouvemens. D'ailleurs cet,

6tat de suspens, dans lequel оп tient le grand,duc, fa,it.

beaucoup plus de mal que de bien et surpasse, сотте

tant d'autres choses, та pauvre conception.

Dans l'instant [е grand-duc regoit ипе lettre de l'Im-

p6ratrice роит le contenu de laquelle је rends grace

аи Ciel, сат је sors d'une incertitude des plus cruelles.

D'aprbs cette lettre nous quittons Londres mardi еп

huit, le 6 octobre, et nous passons la mer le lende-

main. L'Imp-ce dit que si apr& son arriv6e Calais

le gr.-duc apprend que le gr.-duc Constantin est arriv6

МаиЬеиде, il peut s'y rendre aussi et aller ensuite

de Aix-la-Chapelle, ой il s'arretera selon le bon

plaisir de l'Empereur; aprbs quoi le gr.-duc verra l'Im-

p6ratrice-mbre Bruxelles, ой elle arrivera le 1-r по-

vembre п. s. D'aprbs cela је suis presque sar d'attra-

per les miens еп marche avant d'arriver Aix-la-Cha-

* ) Великаго князя Михаила Павловича.