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Londres, lc 5 (16) aott 1799.

Le duc de Wurtemberg vient de faire ипе incartade

impardonnable l'instigation de cet 6tourdi et ambi-

tieux Zepelin, qui le gouverne сотте ип enfant. Il avait

envoy6 ici [е baron de Milius pour supplier que ТАП-

gleterre vou16t bien prendre 6 mille hommes dq ses

troupes sa solde, qui pourraient servir avec l'arm6e

autrichienne. 0r, сотте l'Autriche. apr&s avoir volt;

plus de 6 millions de l. st. l'Angleterre, роит comble

d'infamie п'а cess6 depuis 2 ans et demi de s'abreu-

ver de toutes sortes de perfdie et d'impertinence: оп

а rejet6 la propositiou du dnc, parce qu'on пе veut

et оп пе peut pas d6penser ип liard роит la cour de

Vienne; mais оп а propos6 de prendre ses 60 Wur-

tembergeois pour les unir аих troupes du g6n6ral Кот-

sakof qui, la solde de l'Angleterre, vont еп Suisse.

Еп attendant, Zepelin, 6tant Vienne, par rec,0Mais-

sance du titre de conseiller priv6 de l'empereur de

l'Allemagne que Thugut lui donna, signa ип tra.it6

роит fournir la cour de Vienne 60 hommes, et

il veut que се soit l'Angleterre qui les рауе. Le duc,

qui п'а d'autre volont6 que celle de Zepelin, роит сот-

plaire се favori, а envoy6 ici ипе cr6ature de се

favori, ип certain Wimpfen. mauvais sujet et de prin-

cipes trbs-6quivoques, pour 6tre adjoint Milius et

роит insister que l'Angleterre fasse, malgr6 elle, les

d6bours6s auxquels Zepelin l'a tax6e de sa propre аи-

torit6, еп disant que son honneur у est int6ress6. Vous

sentez bien qu'on les а tous envoy6s promener еп di-

sant que l'Angleterre n'est pas le banquier de l'Au-

triche et du duc.