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Londres, lc 9 (20) aott 1799.

Vous те parlez des d6sordres de votre Acad6mie

et des emharras que cela vous donne, се qui vous

oblige rester еп ville et vous priver du plaisir

d'@tre la сатрадпе. Је vous plains. топ cher et

ancien ami, mais је п•еп suis pas 6tonn6. Bacounine.

qui est топ neveu et qui 6tait prbs de deux ans avec

moi, n'est qu'un 6tourdi pr6somptueux et ignorant: c•est

fhomme le moins propre etre la tete d'nne Аса-

d6mie et le plus сараЫе introduire des d6sordres et

des confusions li ой il п'у еп avait pas тёте avant.

Је пе sais si c•est de sa t6te ои s'il а laiss6 faire h

quelque autre. mais il а introduit il у а t.rois ans ипе

chose qui continue et que ,j'espbre que уоид change-

rez. Dans not,re almanach оп- а toujours marqu6 les

longitudes (le nos villes de Russie rancien et

presque g6n6ral idridien de l'ile de Ferro. Il п'у а que

l'Angleterre et la France qui prennent роит m6ridien

nniversel lenrs propres observatoires de Greenwich et

de Paris, quoique messieurs les astronomes frangais

se sont trompds sur la vraie position de leur propre

observatoire: car, ayant fait еп соттип ип m6moire

qu'ils •ont. envoy6 la Soci6tt; Royale de Londres,

dans lequel ils pr6tendaient que la position de l'obser-

vatoire de Greenwich 6tait fausse et priaient qu'on у

rem6diAt роит rutilit(i de la gbographie et de la navi-

gation. ils ont donn(i pour preuve des calculs et des

observations qu'ils ont faits chez еих, et avant d'avoir

regu la r6ponse ils avaient d6jh plac6 dans tous leurs

ouvrages l'observatoire anglais d'aprbs leurs pr&tendues