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Park-place, le 03) IX-bre 1806.
Је suis bien heureux de voir рат votre lettre que
vous etes tout aussi content de топ cher Michel que
је le suis de noire cher Paul. Еп v6rit6, nous sommes
des pbres bien heureux; mais је le suis moins que vous,
топ bon ami, car та satisfaction est continuellement
troubl6e par les alarmes que vous пе pouvez pas
avoir pa.r la dif6rence des professions de nos fls. Il
у а deux ans que le Caucase, la G60rgie et la Perse
те fijsaient bien soufrir; l'ann6e pa.ss6e c'6ta.it l'ar-
тбе de Hanovre. qui те donnait des inqui6tudes bt
pr6sent que les afaires deviennent de jour еп jour
plus compliqu6es et plus dangereuses, је suis dans les
angoisses les plus terriblcs que j'aie jamais senties de
та vie. Vous savez d6jh qu'i peine arriv6 P6ters-
bourg il devait partir avec le c-te Tolstoy роит arran-
дет le plan de сатрадпе, tandis qu'on ignorait encore
chez nous qu'une bataille perdue, Dieu sait comment,
par les Prussiens, semble avoir d6rang6 роит jamais
les allaires prussiennes. Tel est le fruit des perfidies
des Hangwitz, Lombard, Behm et compagnie. La Prus-
se pouvait l'ann6e pass6e sauver l'Europe et acqu6rir
ипе gloire immortelle еп devenant еп тёте tems plus
solide et plus puissante que jamais; ma.is аи lieu de
cela elle а trahi ses alli6s, ses vrais int6rdts, а servi
Bonaparte et а reeu pr6sont la recompense qu'elle
m6rite. Оп пе peut pas la plaindre; mais que deyiendra
l'Europe?