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Londres, le 16 avril п. st. 1805.

J'espbre de pouvoir passer quelques jours du mois

de juillet de l'ann6e prochaine avec vous dans votre

charmante retraite. Сотте il se fait des innovations

continuelles dans le r6gime de nos provinces internes

et que је dois supposer que c'est toujours роит le

mieux, faites-moi l'amiti6 de m'informer si la Finlande

а 6t6 aussi favoris6e de quelque nouveau rbglement.

Quant аи changement de l'Imp6ratrice-mdre envers

moi, il у а longtems que је т'еп apereois; mais сотте

је n'ai manqu6 еп rien envers s. т. i., је suis tran-

quille. Si elle пе те јиде pas par les actions de toute

та vie et qu•elle croit аих calomnies et аих insinua—

tions de gens сотте Roumantzow et kourakine, c'est

elle que је plains d'avoir confiance dans des imb6ciles

de cette espbce; car роит се qui est de moi, c'est та

propro conscience qui fait топ repos et поп la faveur,

que је n'ai jamais c,herch6e que par les moyens les

plus honorables. Mais s'il faut les obtenir ои conserver

аи prix de rechercher la bienveilla.nce de ces deux

imb6ciles, qui sont encore de mis6rables intriga.nts.

renonce sans cesser dTtre attach6 l'Imp6ratrice,

те souvenant toujours des bont6s qu'elle а еи autre-

fois роит moi.