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2,
Кь нему же.
St•P6tersbourg, се 19 a00t 1770.
Recevez, топ cher comte, mes compliments et mes
f6licitations sur vos succbs et les honneurs qu'ils vous
ont valu. L'amiti6 extr@me,. que j'ai pour vous, т'еп
fait, еп quelque fa«on, partager la gloire, et vous sa-
vez trop combien је vous aime ропт n'@tre pas bien
sar quel point ј'у ai bt«; sensible. Conservez-vous
cependant, топ cher ami, et songez, parmi les p6rils
qui peuvent vous environner, сеих qui tremblent de
vos dangers et que votre perte accablerait. Les assu-
rances чие yous те donnez de votre sant6 пе те lais-
sent du moins rien craindre роит vos jours de се
c0t6-li. C'est bien assez d'avoir supporter les ennuis
Гипе si longue absence. Enfin, le tems d'6preuve pas-
sera; vous reviendrez, топ cher comte, jouir de vos
amis et de votre gloire.
Vous те dites de пе vous envoyer чие des in 12-0,
mais il est trop tard. Le prince Mestchersky vons ар-
porte les trois ballots restans des livres que j'ai pris
роит vous chez Weidebrecht.
Је n'ai rien vous dire de та situation, qui est tou-
jours la тёте. Је vis avec Nicolai: c•est tout dire.
Nous nous occupons sans cesse. et cette communaut6
de travail fait couler le tems avec ипе rapidit6, qui
nous permet peine, de nous apercevoir de sa duc6e.