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А P6tersbourg, се 10 (п. st.) octobre 1799.

Agr6ez, monsieur le comte, mes sincbres condol6an-

ces bvbnement du 19 septembre. Је пе

puis vous dire la peine qne j'ai ressenti et que је res-

sens encore du d6sastre qui est tornb6 sur mes braves

Russes; car арге\в ип si long sbjour avec епх et ипе

connaissance si parfaite de leur m6rite vous те рет-

mettrez de les adopter. Sa Majest6 1'Empereur а 6t6

infniment sensible се qui est arriv6; mais il ратай

que се digne Prince se console еп quelque fa.gon еп

ayant ипе occasion de plus de prouver son amiti6 et

sa сопйапсе еп se$ alli6s et son Ае роит la cause.

Vous, qui nous connaissez, monsieur le comte, vous

pouvez 6tre le garant que nous п'еп sommes рат in-

dignes et qu'il trouvera dans tous les temps et dans

toutes les circonstances le retotu• le plns sincbre de

notre part.

• Nous attendons avec ипе impatience 6gale l'im-

portance de Ла chose des nouvelles ult6rieures de la

Hollande. Puissent.elles 6tre aussi bonnes que nous

les d6sirons et роит oublier celles que је d6plore

encore. Еп attendant, monsieur le comte, les afiires

avec la соит de Vienne vont de mal еп pis: la jalou-

sie et la m6fance est son comble; il parait qu'une

gontte de plus fait passer les bords. C'est се que рет-

sonne пе d6sirerait. Ne serait-il pas bon de n6gocier

ип реи avec leur. avidit6? Ni vous ni. nous пе sommes

pas dispos6 у porter les mains, ni r6pundre le