21.

А S.t P6tersbourg, се 20 avril 1800.

Је пе vous parlerai point, monsieur le comte, de

tous les 6vbnements extraordinaires qni se sont suc-

c6d6s ici depuis quelque temps, ni du cotd d6sagr6able

et bien реи m6rit6 que ј'у ai јоиё. Је те contenterai

d'une conscience sans reproche et du plaisir de vous

voir cet 6t6, се que, је vous assure . est, роит moi d'une

v6ritable consolation.

Vous savez depuis longtemps que m-r Popha,m est

aussi arriv6. Il а fait ип bien long voyage et, је crains

bien qu'il пе soit infructueux. Је crains чие tous nos

eforts пе soient inutils; il est certain qu'ici оп parait

d6cid6 пе point agir. et cette, maudite соит de Vienne

aura роит la seconde fois sanvt; [е gouvernement

frangais. Је tremble, је vous avoue et је vous

parle dans toute la confance de топ Ате, qu'en

ayant l'air de trop entr6 dans les vues d'ambition

et d'aggrandissement du cabinet autlichien, quoique

peut-etre n6cessaire jusqu'h ип certain point роит

s'assurer de sa coop6ration, nous пе fournissions та-

tibre de jalousie presque inconciliable entre nos deux

cours. La r6solution de l'Empereur de s'y opposer se

montre tous les jours davantage, et је vous avoue

qu'avec son imagination ardente ј'еп appr6hende les

suites. Il est efectivement dur роит l'Empereur d'avoir

r6pandu le sang de ses sujets роит l'aggrandissement

de la maison d'Autriche; mais il est еп тёте temps