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А S.t P6tersbourg, се 20 avril 1800.
Је пе vous parlerai point, monsieur le comte, de
tous les 6vbnements extraordinaires qni se sont suc-
c6d6s ici depuis quelque temps, ni du cotd d6sagr6able
et bien реи m6rit6 que ј'у ai јоиё. Је те contenterai
d'une conscience sans reproche et du plaisir de vous
voir cet 6t6, се que, је vous assure . est, роит moi d'une
v6ritable consolation.
Vous savez depuis longtemps que m-r Popha,m est
aussi arriv6. Il а fait ип bien long voyage et, је crains
bien qu'il пе soit infructueux. Је crains чие tous nos
eforts пе soient inutils; il est certain qu'ici оп parait
d6cid6 пе point agir. et cette, maudite соит de Vienne
aura роит la seconde fois sanvt; [е gouvernement
frangais. Је tremble, је vous avoue et је vous
parle dans toute la confance de топ Ате, qu'en
ayant l'air de trop entr6 dans les vues d'ambition
et d'aggrandissement du cabinet autlichien, quoique
peut-etre n6cessaire jusqu'h ип certain point роит
s'assurer de sa coop6ration, nous пе fournissions та-
tibre de jalousie presque inconciliable entre nos deux
cours. La r6solution de l'Empereur de s'y opposer se
montre tous les jours davantage, et је vous avoue
qu'avec son imagination ardente ј'еп appr6hende les
suites. Il est efectivement dur роит l'Empereur d'avoir
r6pandu le sang de ses sujets роит l'aggrandissement
de la maison d'Autriche; mais il est еп тёте temps