toute heure avec l'Empereur par la voye de т-т le
c-te de Rostoptchine.
19.
А S-t P6tersbourg, се З (14) novembre 1799.
Је connais et j'appr6cie trop vos principes et votre
caractbce pour donter ип instant .de la peine que vous
ont oc.casionnb les d6sastres auxquels la bonne cause
paraft depuis quelque temps expos6e. Mais c'est dans
des inconstances pareilles que les grandes ames se
montrent, et је vous avoue, monsieur le comte, qu'un
de mes plus grands regrets et le sujet de mes plus
vives apprbhensions est d'en trouver si реи. 0'est dans
l'adversit6 qu'elles se d6ploient; mais је vous avoue
que је les cherche еп vain ой il importerait le plus
de les trouver.
Rien пе peut etre plus loyal, ni plus amical que le
t6moignage honorable que vous avez rendu аи sujet
des afaires de la Hollande, et је dois vous avouer
qu'il п'еп fallait pas moins pour efacer ип реи l'im-
pression que le g6n6ral d'Essen, рат le тоуеп de ses
6missaires, 6tait parvenu donner. Је sais que m-r
Wikhham s'est adress6 vous, monsieur [е comte, еп
тёте temps qu'h moi et pour le тёте objet; је sais
6galement tout се que votre zble роит la cause et votre
6criture pourrait vous porter faire; mais, monsieur
le comte, qu'il те soit permis de vous supplier de
mod6rer votre zble, qu'il soit permis та vive et sin-
cbre amiti6, l'estime et la consid6ration que је
vous porte de vous supplier de пе rien faire qui puisse
le moins du monde vous compromettre ici. Vous sen-