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de Р., сотте probablement vous lui 6crirez аи sujet
de votre voyage et de votre s6questre. Сотте per-
sonne пе verra et пе saura de се r6ve biscornu
que vous et moi, је пе vous fais аисппе excuse. Моп
but est d'unir votre bien avec le bien public. Је
voudrais que vous ayez l'honneur d'un rapproche-
ment.
Pour се qui regarde les pr6ventions ои pr6dilections
de nouveau chef, је реих dice реи. Il est certainement
antigallican; s'il а quelque pr6dilection, il doit etre
роит la Subde, 6tant Livonien et ayant pass6 quelque
tems dans се pays apcbs la dernibre guerre. Pourtant
il п'а rien montr6 de cela pendant le s6jour du roi
ici. Entre antres vous еп jugerez par le trait suivant.
Dans le premier ои second entretien des deux souve-
rains, Gustave, voulant profter de la haine qu'il voyait
dans l'autre contre les Anglais, а pr6sent6 tous les
inconv6niens qui r6sultaient de cela que la Norvbge
6tait entre les mains des Danois, qui, par leur 6loigne-
ment, пе pouvaient exercer ипе forte autorit6 dans
се pays, ой les Anglais avaient de fortes liaisons; mar>
s'il 6tait la Subde, qu'alors оп pouvait conjointe-
ment avec la Russie еп touf tems menacer l'Angle-
terre d'une descente. Il а propos6 de d6dommager le
Danemack par ипе partie de Mecklenbourg et Ме-
cklenbourg par la Pom6ranie su6doise. Notre Maftre
п'а pas vu combien cette proposition 6tait insidieuse;
il еп а parl6 аи c-te Р. avec approbation (та foi! il se
prend 8i franchtment, si loyalement!) Celui-ci lui а re-
pr6sent6 que la Subde 6tait toujours l'ennemi naturel
de la Russie et qu'un tel arrangement la mettra еп
6tat de doubler sa Воне. La chose est tomb6e, et