mes toujours tenus notre 6gide d'humanW et d'6-

conomie et quoique paraissant бтиз pour ип moment

par les repr6sentations vigoureuses d'nn certain sage,

nous sommes bient0t cetomb6 dans ипе apathie сот-

plbte sur toutes les avanies regues de la part de

notre cEre amie et cowpag•nie. Pourtant il est ипе ter-

те роит toutes choses. Notre humilation а 6t6 pous-

s6e si loin que depuis quelque tems le public еп а 6t6

frapp6. Un esprit, ressemblant celui que vous avez

vu еп Angleterre, соттепсе se montrer; оп est in-

dign6 de la conduite de la Prusse et de tout се qui

est arriv6 nouvellement Paris. Оп pbse les sacrifces;

оп les compte pour rien quand ils sont mis еп balan-

се contre l'honneur et l'ind6pendance nationales.

Les vrais causes percent dans la partie clairvoyante

de public, nonobstant la discr6tion du ministbre. Оп

met la selle sur le cheval auquel elle appartient.

Dans cet 6tat des choses, nonobstant toutes nos fai-

blesses personnelles, тёте )totre crainte de Б—н—п.,

il est esp6rer que le perspectif des suites que doit

produire notre apathie toutes les calamit6s de l'Eu-

rope et surtout l'6vidence de m6pris dans lequel nous

пе tarderons pas tomber аи milieu de notre propre

famille, il est esp6rer, dis-je, que toute cette crainte

sera plus forte que l'autt•e crainte, car nous chas-

sons de race: c'est toujours par crainte que nous agis-

sons. Vous voyez donc ой је vois. La guerre est as-

suc6ment ип grand mal; mais је vois ип plus grand,

si dans l'6tat actuel des choses еп dedans et еп dehors

nous restons сотте nous sommes. 11 faut que nous

soyons arr6t6s et que nous commencions ипе nouvel-

le carribre, que nous soyons forcds abandonner пае

fadaises et employor et 6couter des gens d'exp6-