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Бе 15 mai, S-t P6teNbourg.

Је snis arriv6 le 8, et le soir l'Empereur а bien

voulo те faire venir chez lui. La conversation roula

sor plos d'un objet; elle tomba enfn sur la Nouyelle-

Russie, et j'ai appris de la bouche de Sa Majest6 toute

la correspondance que vous avez еи ensemble et la

manibre dont elle 6tait envisag6e. J'ai dit се que ј'еп

pensais et j'ai lieu de croire que l'esprit du rescript

qui vous afait tant afflig6 n'existait plus, de manibre

que топ r01e 6tait facile remplir et que ј'еп ai

par16 le lendemain Benckendorf avec la certitude

qu'il пе manquerait qu'un соир de soleil роит chasser

le реи• de nuages qui restaient sur l'horison.

Votre compte-rendu sur vos op6rations sera fort

bien rego. Bloodow est tout coeur роит vous, du

moins le dit•il fort 6loquemment, ot quant kankrine,

dans toute cette afaire il vous а rendu pleine et еп-

tibre justice. Benckendorf croyait qne sa lettre vous

sufisait, је l'en ai dissuad6, et сотте il est le meil-

leur des hommes et par-dessus cela ип excellent ami,

il fera ее qu'il doit encore faire, et tout sera bermia6

convenablement et la plas grande gloire de Dieu.

J'ai еи l'occasion d'entretenir l'Imp6ratrice de votre

ami L60n; elle lui veut du bien, mais elle pr6tend que