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Се 18 octobre. S-t P6tersbourg.

C'est Мозсои que j'ai reyu vos deux lettres du 20

aott et 7 septembre et si jusqu'ici је те suis abstenu

de vous r6pondre, топ trbs cher comte, c'est que је

n'avais rien de positif vous dire et que тёте pr6-

sent l'afaire dont vous те parlez reste encore dans

les cartons du ministre de l'int6rieur. Је пе crois pas

qu'il faille la trop presser; elle se fera jour, malgr6

tous les obstacles qu'on voudrait lui sugg6rer et qui

s'evanouiront devant la volont6 in6branlable qui la di-

rige et la protbge. Ј'еп ai parl6 ой et сотте је le

devais. Benckendorf еп fera autant, et поиз veillerons

се que les petites passions et les pitoyables intri-

gues пе viennent *) de vos intentions loyales et

incontestablement utiles pour le pays. La tourn6e que

је viens de faire dans l'int6rieur de nos provinces т'а

convaincu plus que jamais de la sagesse de la mesure

promulgu6e par le gouvernement; qu'elle s'accomplisse

ип moment plus t0t ои ип moment plus tard, rien п'у

fera: le bon grain produira, et vous aurez la gloire d'y

aLtacher votre пот d'une manibre honocable, malgr6

les entraves et les oppositions des envieux.

La cour est dans се moment Gatschino, et nous

sommes ici nous d6battre аи Conseil pour les еаих

*) Сово не рззобраво. П. Б.