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РД le 23 avril 1840.

Је m'empresse de vous ofrir, monsieur le comte,

l'hommage de та reconnaissance роис les informa-

tions int6ressantes, contenues dans la lettre que vous

avez е0 la bont6 de m'6crire le 13 (25) avril et qui

m'est parvenue deux jours avant ип nouveau malheur

domestique qui nous а frapp6. Ма pauvre femme,

sans аисип accident ni cause pr6alable, а accouch6

deux mois avant terme d'une pauvre petite flle morte

еп venant аи monde. D'apres l'avis du m6decin j'ai

cacher се malheur la pauvre тёЕ•е, еп lui disant

seulement que l'enfant 6tait troup ch6tif et dblicat

роит lui 6tre pr6sent6 et qu'elle le verrait dans quel-

ques jours, lorsqu'il serait ип реи remis et elle-m@me

plus forte. Graces cette illusion et аих soins des

mbdecins, la sant6 de та femme соттепсе se r6-

tablir et calmer mes vives appr6hensions du pre-

mier moment; mais је redoute l'instant, ой elle appren-

dra la triste v6rit6. Il пе faut rien moins que la Hat-

teuse assurance, ой је suis, monsieur le comte, de

votre bienveillant int6r6t notre 6gard, pour m'enhar-

dir vous entretenir de mes afflictions domestiques.

J'ose тёте rbclamer avec confance ипе nouvelle

preuve de vos bont6s, еп prenant la libert6 de placer

sous vos auspices les deux lettres ci-jointes: l'une