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la conversation те prouver combien le m{contentement du Roi

contre la R€gence etait fondd et que Sa juste m€fiance еп elle avait

caus{ encore les derniers m{sentendus St. ktersbourg, ой оп avait

voulu porter Sa Majest6 agir ouvertement contre les lois fonda-

mentales du pays. Је r€futai се g€n€ral раг des arguments

dans les €claircissements que Votre Majest6 Im#riale а daign€ те

fournir et еп lui remarquant que la conduite rdcente de la R€gence

€tait de nature faire passer 1'ёропде sur le pass{, је finis par lui

dire qu'en €tudiant les lois de son pays, il paraissait n'€tre pas venu

епсоге celles €tablies par feu le Roi de glorieuse m€moire, des-

quelles је пе lui citais que le S 39 de la constitution de 1772.

(J'envoie се S еп traduction M-r le Comte Marcoff, ainsi que

celle de l'article 1 de l'acte de et de l'€dit de religion de 1781).

L'ayant lu аи дёпёта1 Wrede il m'avoua naivement qu'il l'avait

ignor{, sur quoi је continuais: „Eh bien, M-r le Baron, је те suis

mis €tudier la forme de votre gouvernement et роит пе rien avancer

que се qui est fondd sur та conviction, j'ai fait traduire fidelemen

les pi&es qui у ont rapport; j'ai que tout Roi de Suue, jaloux

de son autorit€, doit еп acqu€rir ипе connaissance profonde pour

ain tenir les droits que Gustave llI а obtenus аи prix de tant de

sacrifices et d'efforts. Је пе vous parle pas сотте Ambassadeur de

Russie, саг сотте tel је n'ai rien vous dire pour le moment, mais

је те mets votre place, la place d'un serviteur attachd

son Souverain et је sens qu'il est du devoir de celui-ci d'inculquer

son Maitre cette palpable et d'empecher par lh тёте que

des personnes ambitieuses et perfides surprennent la religion du

Monarque pour exdcuter d'autant plus facilement leurs desseins crimi-

nels. Је suis аи reste parfaitement bien instruit de tout се qui s'est

pass€ St. P€tersbourg et је п'у trouve еп rdsultat, que par la crainte

du Roi de se voir influenc€ еп suivant les sages conseils de ses

ministres, il а ouvert la carri&e toutes les intrigues et аих agita-

tions de diff€rents partis, qui ont si souvent d€chire votre pays“.

Наконецъ, въ письм% отъ 17 октября 1796 г. Будбергъ

пишетъ про прод%лки той же „ll est vraisemblable que

leurs projets tendent renverser la forme actuelle du gouvernement

et еп €tablir ип, qui leur assurerait plus de part dans les affaires.

L'Age du Roi et son animosit€ contre la R{gence qu'on entretient

tres adroitement, пе Lui permettent pas de p€n€trer les dangers quj

te menacent. П est craindre qu'on le portera convoquer ипе

piMe, ои leurs desseins se manifesteront plus d€couvert et ой ils