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vation, mais elles viennent топ appui). Quant Fr6d6ric П,

је n'aurais ри que convenir avec lui de son adresse persuader

аих deux imp6ratrices, que се qui devait leur devenir nuisible

ои du moins incommode leur 6tait utile, et leur faire сот-

mettre ипе injustice inutile pour elles, puisqu'elle пе leur 6tait

pas n6cessaire, сотте si се grand coupable avait еи besoin de

complices pour 16gitimer la possession de се que sa valeur et

son habilet6 lui avait fait si heureusement usurper.

J'aurais consei116 Joseph II de sortir de ses retranche-

ments de Jaromirsch, de battre le vieux renard et puis de пе

pas se laisser faire la loi ni par lui, ni par la Russie, ni еп-

core moins рат la France Teschen 1). Је пе 11ii aurais point

consei116 de mettre le feu аих 6toupes еп Flandre, ni la guerre

des Turcs, s'il пе voulait pas у 6tre plus entreprenant la

сатрадпе qu'il пе l'avait 6t6 еп 1778, mais је п'аи-

rais surtout apl@s toutes nos victoires pas consei116 son suc-

cesseur, qui se trouvait avec 150,000 hommes sur les

de la Prusse, laquelle n'avait point d'arm6e еп сатрадпе, de

se laisser efrayer рат elle, de rendre ses conqu&tes de ris-

quer de se brouiller avec Catherine П 2), qui rest6e seule, se

vit la fois objet de notre abandon et des ridicules et vaines

menaces de la Prusse et de l'Angleterre 3). Le moment 6tait si

favorable alors et Catherine у 6tait si bien dispos6e de T6duire

4);

la Prusse qu'elle avait 6t6 du temps du grand-61ecteur

et sous quels auspices tout dif6rents et heureux n'aurions-nous

point vu 6clater la r6volution franqaise, si се nous

nous fussions trouv6s c6te c6te, • l'Autriche et la Russie, sans

entraves, ni emp&chement! Mais аи lieu de cela, qu'est-il arriv6?

La grande Catherine а d6daign6 la gloire qui pouvait le mieux

satisfaire son ambition; elle s'est amus6e 6craser la Pologne,

dont nous (la post6rit6 пе- le croira pas) l'avons suppli6e de

donner ' ипе grosse part (et quand? lorsqu'il nous avait d6O trahis

pendant trois campagnes)•au long berger, auquel еп 1792 nous

avions donn6 nos brebis conduire 5), еп r6compense des ser-

1) Въ Тешенскомъ мпр±, окончившемъ войну за Баварское наслгђдство

(1779), должна была уступать особенно Poccirr. Б.

2) 3aIfj:oqeHieMb Леопольдомъ 11 Рейхенбахской конвенти въ 1790 г. Б.

3) О враждебномъ и кь Росс(и въ это время,

см. мою „Ангјйя, и PocciH 1787—91“. (Pycckii В±стникъ,

т. СХС1 СХСП 1887 октябрь п ноябрь). Б.

4) Курфирстъ Фридрпхъ Впльгельмъ 1640—1688. Б.

ь) Походъ въ Шанпань подъ командою герцога Брауншвейгскаго. Б.