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main faisait deux marches еп arriOre. Le rapport' de Dessolles•

sur cet armistice dit entre autres, aprbs avoir sp6cif6 nos!forces

disponibles, leur emplacement et l'6tat de d6sorganisation de

l'arm6e franqaise: „Nous risquons d'avoir nos conimunications

coup6es ауес la France". (Ceci vous rappellera les le

lion_s'6tait pris еп 1797 et • les souris l'ont d61ivr6; пе-

mine contradicenti que le baron Thigut).

Се que j'ai dit de la n6cessit6 de l'armistice de Матепдо

apres la bataille, је 1е dirais ' de la paix de• Lun6ville aprts

l'armistice de Steyer sans quelques circonStances,• dont је vais

parler.

Malgr6 vos connaissances locales• је vous d6fe ' de deviner

tout се qui se pasSa alors Vienne. Les cris contre le baron

allaient еп augmentant; il 6tait 'la cause de tout; il' avait fait

et envoy6 аих arm6es •les plans de toutes les batailles! perdues;

il voulait perdre la monarchie; les Franqais 6taient• les meil-

leures gens du monde; il п'у avait leur montrer de la bonne

foi, leur prouver, que c'6tait que ' nous nous s6pa-

rions de l'Angleterre, роит obtenir d'eux les • plus 'grands avan-

tages. Les gens les plus in{uents parlaient ainsi. C'6tait le

baron ensuite, qui retardait la paix. C'est lui qui, se1011 quel-

ques uns pr6sent а emp&ch6 ипе reprise des •armes, tandis

qu'alors sa seule pr6sence Vienne emp&chait la paix •de se

- consolider. Selon d'autres il est encore beaucoup trop prbs

Presbourg, et се n'est qu'en l'610ignant davantage' que nous

pouvons nous Hatter d'&tre bien avec la Russie et la France.

C'est ainsi qu'ils parviennent trahir la fois les int6r&ts des

alli6s et la gloire de leur patrie. Les m&mes gens, dont j'ai

par16 plus haut, еп voyant ensuite les Franqais si intraitables,

s'en 6tonnaient et disaient: „Qui s'y serait attendu?" •M-r de

Bellegarde que les intrigues des malveillants n'avaient pas permis

de porter plut0t аи commandement, dont depuis tant d'ann6es

il 6tait bien plns digne que tous сеих qui l'ont еи,' luii qui,

oubli6 et pris• еп Напс par l'armistice de Steyer;• s'6tait retir6

toujours combattant et avec ordre et contenance, 6tait le plus

b15mable des hommes d'avoir gard6 Mantoue dans БОП armistice;

ordre fut envoy6 Cobenil Lun6ville de le donner. C'est

le lieu d'observer que се ministre s'est cond6it et Paris

тате contre ses instructions, bien plus vigoureusement que nous

n'6tions accoutum6s le voir faire 'Campo-Formio Рё-

tersbourg. Еп тёте temps les gazettes franqaises observaient,

que ces mesures de notre part nous avaient mis dans l'heureuse