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craiutes dans l'arm6e francsaise; mais apres l'6cole de St. Julien

Paris, qui sur la parole de Talleyrand de porteur d'une lettre

r6pondant celle de Bonaparte, d'une lettre aussi vague que

celle, qui l'avait provoqu6e, qu'il n'avait pas lue ои dont du

moins il n'avait pas de copie, ni аисипе instruction, ni autori-

sation• quelconque, s'6tait cru transform6 еп ministre 'pl6nipoten-

tiaire et avait cru, qu'en ajoutant sub spe rati il pouvait соп-

clure et signer ип trait6; depuis son 6cole, dis-je, оп еп avait

commis ипе autre аи quartier g6n6ral, celle d'y admettre et

garder quelques jours Duroc, arriv6 avec St. Julien, qui роит-

suivit sa route роит Vienne. Vous, qui connaissez реи..

les etres, l'6tendue de leur esprit et la nature de leurs id6es,

vous jugerez, que Duroc devait еп emporter ипе infniment plns

mauvaise id6e que nous пе le m6ritions. M-r le baron de Thugut

aurait sans doute accompagner l'empereur, mais оп 6tait

parvenu lui persuader, que sa pr6sence serait nuisible S. М.,

l'arm6e vu les pr6,jug6s у existants contre lui 1). Mais il

existait bien plus que cela contre m-r de Lehrbach, qui роит

s'y r6habiliter аппопса еп arrivant, non-seulement qu'il parta-

geait les sentiments contre le Ьатоп, mais qu'il venait avec des

-intentions tout oppos6es аих siennes; il а tenu parole Hohen-

linden; се fait est constat6; le reste т'а 6t6 assur6 de bonne

part. М-т de Lamberta (sic?) avait aussi l'honneur d'accompagner

S. М.; роит il est аи moins permis de croire, qu'il пе

d6sirait pas la guerre. •Аи retour de l'empereur le baron demallda

sa retraite; т-1' de Lehrbach eut le portefeuille vingt-quatre

heures et crut le garder toujours; cependant il passa m-r de

Cobenzl, qui еп revenant de ses conf6rences min6rales (sic)

av.ec kolytchew avait pass6 Prague, у avait fait sa соит

l'archiduc, vu sa sant6 et la saison r6sista deux mois et se rendit

enfn, malheureusement trop tard. L'archiduc Јеап avait сот-

тепсб sa сатрадпе d'hiver; la premiere јоитпбе fut heurense,

malgr6 que le plan assez mauvais et contraire celui pro-

jet6 еп тёте temps et tout 6galement Vienne par т-т de

Bellegarde et Prague par l'archiduc Charles, et la bataille

de Hohenlinden дадпбе d'abord сотте celles de МоиЬеиде, de

Fleurus, de Mantoue, d'Arcole et de Marengo fut perdue. L'archi-

duc, qui comptait trouver l'arm6e derriere l'Inn, la trouva еп

4) Et ces pr6jugbs bien moins r6pandus qu'on le disait, venaient-ils?

Пе quelques clabaudeurs mbcontents de n'avoir pas 6t6 avauc6s, de gens еп-

nuy6s de la guerre, qui lui сп attribuaient la clurbe. (Прнмгђч. кв. Дптрпхштейва).