— 241 —
Лондонъ, 7Д8 1794.
Је те presse, m-r le comte, pour vous annoncer се que је
viens d'apprendre dans la minute, que le comte Spencer, garde
des sceaux priv6s, ministre du cabinet et l'homme le plus тат-
quant et le plus distingu6 dans le pays, ayant beaucoup de ta-
lents et 1'5те la plus 61ev6e possible, part incessamment роит
Vienne 1), afn d'aviser аих moyens avec la cour de Vienne pour
faire les eforts les plus extraordinaires dans cette guerre, qui
se terminera mal, еп cas que les choses vont du train de la
сатрадпе pass6e et actuelle. П sera еп compagnie de m-r Tho-
mas Grenville, fl•re du secr6taire d'6tat et Потте de beaucoup
de m6rite. Connaissant votre татйёте de penser sur les afaires
politiques et que vous etes ainsi que moi persuad6, qu'il п'у а de
meilleure alliance que celle des deux cours imp6riales et celle
d'Angleterre, је crois qu'il importe infmiment que le comte
Spencer пе soit pas m6content du ministbre de Vienne et qu'on
пе saurait assez lui t6moigner d'6gards et encore plus de соп-
fance; 'le d6faut de celle-ci lui sera sensible et peut faire
beaucoup de mal, car il а ипе inHuence dans се pays et dans
le cabinet que personne пе pos"de ип tel degr6! C'est ипе
chose qu'on пе saurait assez repr6senter сеих, qui dirigent
les afaires dans le pays ой vous 6tes.
Лондонъ, 14/25 августа 1794.
J'ai requ du bureau de mylord Grenville la lettre que vous
avez bien voulu m'6crire, m-r le comte, du 14 courant. Је puis
vous assurer, que је пе sais rien de positif sur la n6gociation
de mylord Spencel' et m-r Grenville. Il est possible seulement,
qu'ils n'ont 6t6 envoy6s que роит s'6claircir аи sujet du soupqon
qu'on avait ici sur l'abandon des Pays-Bas, et qu'en тёте temps
оп devait se concerter роит les mesures relatives la continua-
tion de la guerre 2). Il est tr•s possible, que l'envoi du comte
Mercy avait les m&mes objets еп vue; mais par malheur се
digne et respectable ministre, arriv6 ici malade, аи bout de 9
10 jours vient de mourir се matin 9 heures 3). C'est ип vrai
4) О Спенсера въ В±цВ см. 1П, стр. 165. Б.
2) Лордъ Спенсеръ, въ В'Ьну подъ видомъ путешественника,
вель съ Тугутомъ переговоры о которыхъ AHTJiH общала Ав-
CTl)ilI для военныхъ противь Б.
3) Графъ Мерси д'Аржанто, дипломатомъ и въ Рос-
въ конд± Елизаветы Петровпы, прп Петргђ III и въ началф
СЕМЕЙСТВО рлзумовснпхъ.—т. У.
16