— 266 —
guerre роит amener ипе paix forc6e. Ces trois sortes de gens
s'unissent dans ип but соттип, quoique agissant par des motifs
tout4-fait dif6rents. Il у а aussi de fortes raisons роит croire,
que le petit Pergen tient tous ces partis, car поп seulement
il п'а cess6 de crier ici tant qu'il а ри contre l'emprunt, disant
qui voulait l'entendre, qu'il fera tout се qui d6pendra de lui
роит le faire manquer, mais il ajoutait, qu'il fallait que l'empe-
reur fit la paix avec la France, et que si оп le charge de cette
commission, il est de la conclure d'abord. Еп тёте temps
il п'а cess6 de clabauder et de calomnier тёте m-r de Thugut,
еп le traitant d'homme, qui sacrife tout son ambition, пе
voulant la guerre que роит se soutenir par elle. П disait рат-
tout des horreurs аи anglais et se d6chafnait contre
notre соит. П а dit dans plusieurs occasions et dif6rentes
personnes„ que le baron de Thugut n'est qu'un sot pr6somptueux
et fourbe, qui sacrife la monarchie< autrichienne, еп continuant
la guerre uniquement, parce qu'il пе se soutient que par elle.
П а tAch6 par sa correspondance secrtte de perdre m-r de
Starhemberg et le vicomte Desendrouin, et il а r6ussi quant
аи second, се qui est d'une injustice criante, car c'est ип рат-
fait honn&te homme et qui а perdu plus de 60,000 6cus de
rente еп terres dans •les Pays-Bas роит avoir 6t6 l'em-
pereur. La preuve de la m6chancet6 de се petit dr61e est que
ses compagnons de voyage, qui copient ses d6p&ches et sont ses
coop6rateurs, se ' sont vant6s, il у а quinze jours, que quoi qu'il
arrive de l'emprunt, il est certain, que Starhemberg et Des-
endrouin auront le col cass6. Quand il sut l'emprunt accept6,
il а vomi ип torrent d'injures contre le de son pays
et de celui-ci, traitant le premier d'imb6cile et de traftre et le
second de sc616rat. Il continue се beau train, et је пе serais
pas 6tonn6, si malgr6 la patience et l'extreme indulgence du
gouvernement anglais оп пе ftt 0blig6 ici de demander Vienne
le rappel de се petit Pergen. Il пе vit qu'avec le chevalier
keith, vieille femme, qui radote et qui est tout aussi gouvern6
рат Jacobi, qu'il l'a 6t6 quand ils 6taient ensemble Vienne.
APlts cela c'est EngstrOm, qui est vendu la France, et le
chevalier Macpherson, j6suite рат et tout d6vou6 la
Prusse, qui sont ses oracles. Оп lui donne les plus fausses по-
tions sur l'Angleterre, et сотте il la d6teste, il croit toutes
les absurdit6s qu'on lui raconte.
Оп est persuad6 ici, que le chef de сеих, qui sont d6vou6s
la France, est le trop fameux Rollin, qui sans аисипе place