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afaires exige, qu'elles soient men6es рат des personnes, qui ont

vos talents et votre

Је пе puis pas assez vous remercier, m-r le comte, pour les

nouvelles de Constantinople et d'autre part que vous avez la

bont6 de те donner, et роит la promesse que vous те donnez

de m'instruire sur се qui se passe entre les deux cours imp6-

riales et cette abominable cour de Berlin аи sujet des afaires

de Pologne. Le comte Starhemberg est p6n6tr6 de reconnaissance

роит l'amiti6 que vous lui avez t6moign6e dans ипе des plus

importantes 6poques de sa vie. C'est dans des cas pareils ой les

vrais amis se font connaftre. S'il у а quelque chose, qui pourrait

augmenter l'estime et l'attachement que j'ai роит vous d$, се

serait се zele que vous avez de servir vos amis. Le d6vouement

роит ses amis est le comp16ment de toutes les veTtus d'une

61ev6e et g6n6reuse.

Се courrier retourne avbc la ratifcation de la convention

conclue Vienne et qui а 6t6 6chang6e ici hier.

Лондонъ, 1[12 1795.

Il у а huit jours qu'un cOurrier, exp6di6 par le chevalier

Eden le 20 du pass6, а apport6 ici la nouvelle de la signature

du trait6 d'alliance entre l'Autriche et l'Angleterre, et il у а

six jours qu'un autre courrier, envoy6 рат le chevalier Whitworth,

nous а apport6 la ratifcation du trait6 d'alliance qu'il avait

sign6 P6tersbourg. Је suis bien mortif6 que le chevalier Eden,

пе vous ayant pas pr6venu, m-r le comte, du courrier qu'il

exp6diait, т'а priv6 par du plaisir d'avoir de vos nouvelles.

Оп lui envoie aujourd'hui la ratifcation du trait6 qu'il а sign6.

J'espere que vous obtiendrez de lui, qu'il vous avertisse l'ave-

nir, quand il sera dans le cas d'envoyer des expr&. L'alliance

qui vient d'&tre conclue entre son pays et le nOtre exige plus

de confance que celle qu'il faut роит avertir du d6part d'un

courrier.

Nous n'avons rien de nouveau аи reste, except6 qu'on vient

de prendre 18 b5timents su6dois et autres, qui portaient du

grain еп France. Notre соит et celle de Londres d6sirent tirer

1е Danemark des mains de la Il serait tru utile, que

m-r le baron de Thugut donnat ses ordres l'envoy6 de la

соит de Vienne Copenhague, qu'il vid5t сеих de Russie et

d'Angleterre dans cette afaire si utile роит la cause соттипе

et qui est d'autant moins diffcile que le comte de Bernstorf