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malheur; поп que le comte de Starhemberg пе fasse tout aussi
bien la besogne, pour laquelle l'autre 6tait envoy6, car le comte
Mercy, qui connaissait bien le comte Starhemberg et rendait
pleinement justice ses talents, sa prudence et son П1е
роит le service de son souverain, lui communiquait toujours
toutes les afaires, et les premiers jours de son arriv6e ici,
voyant que sa maladie le mettait hors d'6tat de voir le mini-
anglais, il chargea le comte de Starhemberg de conduire
la n6gociation.
Le malhetn• de la mort du comte de Mercy est relatif
l'arm6e. Ой trouyera-t-on ип homme' de се m6rite, de се cr6-
dit, de се poids, роит imposer l'imb6cile prince de Cobourg
et le forcer changer de conduite; car c'est ип fait соппи que
sans le d6funt le cher prince repassait le Rhin. Сотте da'ns
la guerre actuelle la politique est trop тё16е avec le militaire
рат la nature тёте des circonstances, vu qu'il у а quatre ат-
m6es ind6pendantes l'une de l'autre, appartenant quatre dif6-
rents pays et que се n'est force de n6gociations perp6tuel-
les qu'on fait tel ои tel autre mouvement, qui pourra donc
jamais remplacer le comte Mercy dans cette tache si p6nible,
dans laquelle outre l'habilet6 qu'il avait, il faut avoir le respect
qu'il inspirait pour lui аих chefs de ces arm6es. Il fallait ип
homme tel que lui, роит clouer le prince de Cobourg Mabs-
tricht, sans quoi il repassait le Rhin, et les sansculottes s'em-
paraient de la Hollande. Enfn cette mort est ипе perte irr6-
parable роит la maison d'Autriche. Quant la n6gociation, le
comte de Starhemberg la terminera ici parfaitement bien; c'est
l'opinion qu'en avait le d6funt, qui connaissait pleinement le тб-
rite de celui, qui il confait la besogne, qu'il пе pouvait pas
faire cause de sa maladie. J'ose dire тёте, qu'il la fera plus
vite, parce qu'il connait le de сеих, avec qui il traite
et sait la dont il faut se prendre avec еих.
Је пе sais аисип d6tail des n6gociations de mylord Spencer
et de сеих, dont а 6t6 charg6 le comte Метсу, mais j'ai la
persuasion intime, que l'Angleterre, croyant que l'Autriche aban-
donnait les Pays-Bas, et celle-ci voulant se justifer de се soup-
доп injuste de part et d'autre рат ип mouvement spontan6, оп
envoya les n6gociateurs r6ciproques, qui devaient еп тёте temps
Екатарины, а займъ важную роль во въ
Брюсселј, отправился въ съ ц±лью составить иротивъ Фран-
См. Сборникъ Ист. Общ., т. XVIII, стр. IV.