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Је m'int6resse trop vous et је vous suis trop attach6,

тт le сот$е, pour пе pas vous avertir, quel point vous devez

btre T6serv6 avec m-r de Polignac 1) et tout autre Franqais que

се soit. Tous ces messieurs sont incorrigibles, ba-

vards, indiscrets et tlts souvent menteurs. Ils 011t la • гаде de

politiquer• et d'6crire dans tous les pays leurs compatriotes,

et il п'у а аисипе amiti6 ои reconnaissance qui tienne. Ils citent

dans leurs cowespondances tous сеих, dont ils entendent la

moindre nouvelle; тёте le plus 16ger propos n'est pas oubli6

1Јат еих. Је puis vous assurer, que vous 6tes souvent cit6 vous

тёте tort et travers par еих. C'est cette conduite de cette

race insupportable, qui те ft prendre le parti •le соттеп-

cement de leur apparition ici. Је пе vois que le duc d'Harcourt

et m-r d'Hervilly, qui est g6n6ral notre service et ип homme

fort prudent, et је пе les yois тёте que tlts rarement et avec

beaucoup de r6serve. Роит tous les autres та porte est ferm6e,

et је les 6vite сотте la peste. Il est. vrai, qu'en revanche ils

disent des horrem•s de moi, mais cela пе те fait аисип mal et j'ai

дадпб de ceci, que, сотте tout le monde sait ici, que је пе les

vois pas, ils пе peuvent те citel' еп аисипе manibre 2).

Рпчьмондъ, 5/16 декабря 1794.

Les mauvais succ& qui se suivent avec tant de rapidit6, la

d6fection prochaine de la Hollande et la diffcult6 qu'a l'Angle-

terre faire la paix ауес la France ont d6termin6 enfn т-т

Pitt ипе d6marche vigoureuse et тёте tl&s hardie. Il vient

de faire ип arrangement avec la maison de Boyd et de Benfeld,

рат lequel il amalgame l'emprunt de l'empereur avec celui que

doit faire le gouvernement роит le service de la сатрадпе рто-

chaine. Il est vrai, que c'est toujours sous l'esp6rance d'ayoir

l'approbation du parlement, qui doit s'assembler dans deux se-

maines. Il .faut esp6rel' que се contentement sera obtenu, quoi-

qu'il у аита beaucoup de d6bats et de disputes tlts acharn6s.

Еп attendant la chose n'ayant pas ри 6tre secr•te, les papiers

de l'opposition ont соттепсб leurs attaques d'une

tlts v6h6mente. Pourvu que la chose r6ussisse! Dieu le veuille!

1) Жюль Полиньякъ, эмигрантъ, умерь въ Poccirr въ 1817 г. Б.

2) Не даромъ графъ С. Р. Воронцовъ писалъ тогда же шь брату, Алексан-

дру Романовичу: „Је sais qu'on m'accuse (при двор± въ С.-ПетербуртФ) de пе

pas tl*01) aimer les 6migr6s“. Арх. кн. Воронцова, IX, стр. 331. Б.