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Cobenzl, се que j'ai fait еп plein, insistant beaucoup, d'aprOs les
ordres de l'Empereur, que la соит de Vienne s'explique avec nous
sans d61ai, айп que nous sachions qui nous еп tenir et que
llOUS puissions prendre nos mesures еп cons6quence. Vous pouvez
juger 1) quelquas donn6es que је vous ai transmises par
le courrier napolitain, combien il peut 6tre de votre int6r6t, que
l'on пе traine pas ауес la r6ponse, et је пе saurais assez vous
prier de donner toute votre attention cet objet et de nous
instruire аи plut0t des d6terminations du cabinet autrichien. Les
choses еп sont venues аи point qu'il faut absolument que l'on
sache, si l'on doit se tenir serr6 avec la cour de Vienne ои s'il
convient роит les int6r6ts communs et pour les n0tres d'entrer
еп concert avec d'autres mesures. Pesez bien tout ceci et faites-
le sentir аи baron de Thugut. Il те semble, qu'il пе saurait пе
pas sentir les ,inconv6nients majeurs pour sa соит de perdre nos
excellentes dispositions pour elle. Le comte Cobenzl а voulu, que
је lui communique les instructions qu'on envoie aujourd'hui аи
comte de Worontzow et аи comte Panin. Је lui ai fait part de
leur substance, qui rentre сотте toutes nos d6marches vers
le but de renforcer la coalition et de lui donner la plus grande
activit6. Il m'avait fait la demande indiscltte, que је lui еп donne
des copies, et т'а propos6 ensuite, que је vous les fasse tenit.
Је n'ai ри qu'61uder sa proposition, et quant la se-
conde, il пе те reste pas assez de temps avant le d6part du
courrier pour prendre les ordres de l'Empereur, sans lesquels il
m'est impossible de satisfaire cette demande. Је vous dirai
donc seulement еп gros, que nous rappelons la соит de Londres
tout се que nous avons fait pour la bonne cause pendant le cours
de cette аппбе, сотте notre escadre auxiliaire rellforc6e, nos
eforts pour faire cesser les m6sentendus entre elle et la соит
de Vienne, l'envoi de notre Hotte dans la M6diterrann6e et les
secours donn6s аи roi de Naples, nos d6marches pour op6rer ип
changement dans le systeme prussien et dans nos esp6rances
fond6es, que le cabinet de Potsdam а 6cout6 la voix de la sa-
gesse et de ses propres int6T6ts. Nous faisons part ensuite la
cour de Londres de nos ofres de donner ипе аттбе de 45,000
hommes pour la coop6ration avec celle du roi de Prusse, sauf
nous entendre sur les subsides qu'elle nous а promis. Les
ordres de m-r d6 Panin sont dans le тёте sens, ауес les modi-
fcations n6cessaires quant аи local et аих appats qu'il а fallu
1) Отсюда до „dispositions роит elle” напечатано въ Ш т. стр. 263. Б.