— 319—
de la Prusse. C'est apros le retoul' de Bonaparte Paris qte
l'on а promis de s'expliquer plus clairement avec nous sur les
affaires d'Allemagne, et nous attendons incessamment ип courrier
que le comte de Morkow llOUS а аппопсё devoir bient0t ехрб-
dier. La сюит de Berlin nous а fait part рат ипе note аи пот
de krildener des propositions qu'elle а faites la Franc.e pour
les indemnit6s. Је vous envoie cette 1Јёсе pour votre information,
еп vous priant de пе pas еп donnel' copie аи autri-
chien. Vous пе pouvez pas vous imaginer de tous les tripotages
que font les excellences dirigeantes Vienne et Berlin роит
se nuire r6ciproquement et пе s'embarrassant d'aucune autre соп-
sid6ration. Nous r6pondons аи roi de Prusse еп termes g6n6ra.ux
sans nous engager absolument rien. Le roi d'Angleterre r6-
clamallt сотте 6lecteul' de Hanovre des droits sur Hildesheim
et 0snabritck, UoUs пе voulons pas faire ипе chose, qui puisse
0tre d6sagr6able се prince, еп t6moignant le moindre d6sir de
partager les vues de la Prusse; mais сотте, suivant toutes les
probabilit6s, ces b6n6fces ecc]6siastiques entreront dans la masse
des s6cularisations, tout се que nous pourrons faire, c'est de пе
pas nous у opposer. La Prusse est extr6mement m6contente de
nous et т'еп veut beaucoup •personnellement. Ј'еп ai des certi-
tudes et је пе doute pas, qu'elle пе se serve de toutes faci-
lit6s qu'elle trouve ici, роит faire naitre soupqons sur
топ compte. F01't de та conscience et пе tenant nullement
та place que је veux quitter du jour тёте que је l'ai еие
contre топ gr6, је vais топ petit bout de chemin et је те
permets de dire топ opinion soit sur la Prusse, soit stu• 1'Аи-
triche. Је пе 1) vous cacherai cependant pas et роит vous seul, que
quelques impressions, de la impulsion, пе soient
rest6es, et vous devinerez d'apr& cela, qu'elles doivent &tre fa-
vorables la cour de Berlin. Ces choses sont toujours tl•s f5-
cheuses, et је voudrais bien, que les souverains se persuadas-
sent ипе bonne fois роит toutes, combien ces pr6dilections sont
funestes.
Mais роит еп revenir encore аих indemnisations, је •vous
dirai се que j'ai fait sentir confldentiellement аи comte de Sau-
таи, que la соит de Vienne пе saurait trop agir Paris роит
portel' . le gouvernement franqais des propositions raisonnables
et de se d6sister тёте de quelques-unes de ses demandes роит
le grand-duc de Toscane ои autres, si le premier consul attache
1) Отсюда до la соит de Berlin” напечатано въ 1П т., стр. 402. Д