d'autre langage que celui que је lui ai tenu jusqu'h pr6sent. Vous
sentez, Mylord, que le silence est la seule chose qui те convienne, et
si је prends la libert6 de m'adresser aujourd'hui dans ces termes
Votre Seigneurie, c'est сотте ип particulier homme d'honneur et
поп ип ministre du Roi. Veuillez faire envisager та dbmarche аи
Prince sous son v6ritable jour
234.
Comte Stroganoff аи prince Czartoryski.
(Pariicu li2re).
Malgrb le retard qu'a 6prouv6 1'envoi de топ courrier
prbsent, il nOUS est survenu de Paris des choses si extraordinaires, que
је n'ai dans le moment le temps que de vous 6crire deux mots роит
vous rendre compte de та conduite. Quelques jours apr&s l'arrivde
de М. d'Oubril Paris, se trouvant tr&s press6 par le gouvernement
FranGais de prendre ип parti dbcisif et 6tant leurr6 рат des ofres qui
lui parurent sbduisantes, mais еп opposition avec ses instructions, il
m'6crivit pour savoir par топ canal les opinions du cabinet Bri-
tannique sur cet objet. Le principal objet qui 6tait propos6, et qui
paraissait le plus tentant, 6tait l'brection d'un 6tat ind6pendant еп Dal-
* ) Extrait de la reponse de mylord Moira du 24 Juillet 1806: «Rien пе sau-
rait etre plus поЫе que le sentiment que vous avez exprirne dans votre lettre.
C'&tait ипе d&licatesse bien digne de vous, quoique vraiment superRue, et c'est
сотте cela que le Prince de Galles Ра envisag&. Soyez str que la loyaute de
vos principes пе sera pas compromise.
«је prends la de vous envoyer ипе invitation que j'esp&re que
vous пе refuserez pas, parce que le Prince de Galles sera charm& de mar-
quer qu'il п'у а rien dans les circonstances actuelles, par quoi vous pourriez
etre implique dans son opinion». Этотъ инцидентљ по достоинству оц±ненъ
е. е. Мартенсомъ, причемъ имъ приведены н±которыя подробности, не заклю-
въ печатаемой переписк± (Мартенсъ, XI, 129).
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