qu'il compte obtenir, је пе puis m'emp&cher de profter de cette осса-

sion pour prier Votre Excellence de consid6rer avec attention si, par

l'6tablissement d'une puissaace ind&pendante еп Dalmatie et dans les pays

circonvoisins, оп assurerait par lh la stabilitd de l'Empire 0ttoman et

l'inHuence anglo-russe Constantinople, si cela пе serait pas ип avan-

tage pour l'Autriche еп assurant son Напс, si les cons&quences,

dis-je, пе justiferaient pas l'dvacuation de la Sicile, dont la d&ense пе

pr&sente pas l'Europe, et l'Angleterre еп particulier, les avantages

qu'un pareil 6tat pr&enterait, et si par cons6quent le point d'honneur

attach6 la garder пе serait pas sauvd par les nombreux bienfaits qui

еп r&ulteraient pour le Continent.

је vous prie d'observer ici, mylord, que је пе d&nomme аисипе

contr6e spbcialement, parce que les questions que Votre Excellence т'а

fait l'honneur de m'adresser се matin doivent nbcessairement etre appro-

fondies avant de pouvoir prendre ипе d6cision fnale, mais је parle simple-

ment еп tant que cela regarde le principe, bien persuad6 que si l'on еп

convenait, cela faciliterait la n&gociation Paris, et j'ose prendre sur

moi que l'opinion de та Cour serait pour l'dtablissement

d'un pareil 6tat, conforme l'opinion que ј'ёпопсе ici. Un autre avan-

tage que је пе saurais passer sous silence, et qui n'est certainement

pas de реи de cons&quence, serait de пе point faire de paix s6par6e—

id&e qui, ie dois l'avouer, те r&pugne infniment et sera bien d6sa-

gr&able А St-P6tersbourg. La conclusion d'une paix unie serait, је crois,

du plus grand avantage dans се moment. је n'appuyerai pas davan-

tage sur cette v6rit6 qui est grav6e dans Те de tout bon anglais

et de tout bon russe. је suis convaincu, mylord, que le Cabinet de

S. М. Britannique p&sera ces consid&rations avec toute l'attention

qu'elles mbritent, et је т'еп бе totalement ses sentiments• loyaux h

cet 6gard.

Се 9 Juillet

1806.

Londres.

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