r&ts et l'honneur de la Russie et de l'Angleterre. Peut-&tre тете
trouverai-je encore тоуеп de conserver la Sicile son souverain 16-
gitime si vous vous montrez dispos6s l'abandonner, parce que j'ai еи
lieu de те convaincre que l'insistance n'est pas le тоуеп de r6ussir
aupr&s de Bonaparte. је те Ratte, Monsieur, de rencontrer de votre
c6t6 toutes les facilit6s possibles, mais celle que је dois vous demander
surtout, qui d6pend de vous, et qui dans топ opinion п'а аисип incon-
v6nient, c'est de пе rien pr6cipiter et de tacher d'amener par degr6s la
France des concessions auxquelles peut-etre ell'e n'aurait pas consenti
de prime abord. Permettez-moi de rappeler еп се moment des paroles
que vous avez employ6es dans d'autres occasions, «piano, piano, piano»,
et је те Hatte que l'Angleterre n'aura pas regretter d'avoir suivi cette
marche dans les n6gociations.
Excusez, Monsieur, si је те suis autant 6tendu dans cette lettre,
mais il т'а 6t6 impossible de prendre la plume pour r&pondre quel-
ques lignes de V. Е. sans те rappeler que j'6crivais аи ministre 6clair6
de l'une des premi&res puissances de l'Europe et sans toucher des
objets si importants.
Се 9 Juillet
1806.
Paris.
М. d'Oubril аи comte Stroganoff.
221.
( ParticuliEre).
Ма lettre ofcielle d'aujourd'hui aura lieu de vous surprendre,
parce que ј'у avance des principes qui sont еп opposition avec mes
instructions. Еп efet, Votre Excellence sait que ie n'ai аисип titre
роит proposer ои pour approuver l'abandon de la Sicile, mais lorsque
j'ai 6t6 muni d'ordres, l'on пе connaissait pas St-P6tersbourg les
nouveaux plans de Bonaparte et les 0fres qu'il fait pour la paix. Un
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