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Сот±е Stroganoff й М. d'Oubril.

А la r6ception de votre d6p&che du 9 Juillet, је n'ai pas perdu

ип moment pour remettre votre lettre М. Fox et communiquer

се que vous m'avez adress6 аих ministres de S. М. Britannique. La

nature des propositions qu'on vous ofre exige, pour avoir le тоуеп

de se former ипе opinion еп connaissance de cause, d'avoir encore

des renseignements que ie crois n6cessaire de vous demander, et

mylord Granville m'ayant invit& h ипе conf6rence, voici la mani&re

dont nous avons conGU la chose.

Се qui frappe еп premier lieu est l'opposition qui rbgne entre vos

instructions de пе point abandonner la Sicile, et d'un autre c6t6 les

avantages de l'6rection d'un 6tat ind6pendant qui servirait de boule-

vard h l'Empire Ottoman et assurerait l'inRuence mutuelle des deux

Cours alli6es Constantinople.

La rbpugnance extr&me qu'on 6prouve ici c6der ипе ile qu'on

а toute la probabilit6 de d'un prince qui s'est

iet6 entre nos bras—a fait rechercher ici les moyens de pouvoir соп-

cilier les deux objets, et d'abord l'appat du consentement de notre

part signer ипе paix s6par6e, ainsi que notre reconnaissance de la

dignit6 souveraine de Bonaparte et de ses cr6atures, ont fait penser

que nous pourrions obtenir, pour prix de cette complaisance, des avan-

tages pour nous-m&rnes еп Dalmatie, sans tirer la Sicile des mains du

Roi de Naples, et des assurances de tranquillit6 pour le reste de

l'Europe: mais le cabinet Britannique, pour asseoir son opinion lh-

dessus, aurait besoin de savoir avec quelque pr6cision се que l'on

esp&re obtenir pour le continent. J'ai communiqu6 mylord Granville

се que votre lettre particulibre contient А се sujet; mais, сотте les

promesses que vous mentionnez vous ont 6t6 faites dans l'hypoth&se

de la reddition de la Sicile, оп d6sirerait savoir ici avec autant de

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