М. d'Oubril М. *).

220.

Lord Yarmouth т'а remis la lettre que V. Е. lui avait donnde

роит moi et је те fais ип devoir et ип plaisir de vous еп accuser,

Monsieur, la r6ception et de vous assurer que је mettrai dans lord

Yarmouth toute la confance qui lui est due tout 6gard, mais parti-

culi&rement рат celle dont l'honore le Cabinet Britannique.

Nous avons еи de la satisfaction nous revoir et surtout causer

sur les afaires avec ип abandon entier. Le tableau qu'il т'а fait de

la siguation des choses т'а paru d6sesp6rant pour l'avenir, et сотте

il т'а 6t6 confrm6 par tous сеих auxquels j'ai par16 depuis топ arriv6e

ici, је те suis de plus еп plus convaincu de la n6cessi!6 de travailler

arr&ter par tel тоуеп imaginable le d6veloppement des plans ult6-

rieurs de la France. Lord Yarmouth т'а communiqu6 les diTcult6s

que rencontrait la conservation de la Sicile аи roi de Naples et l'id6e

qu'il avait qu'on pourrait еп l'abandonnant obtenir l'6tat V6nitien еп

entier роит le roi de Naples.

J'avoue que је n'ai pas partag6 ип то-

ment son opinion sur la possibilit6 d'obtenir ип semblable troc, et les

circonstances que lord Yarmouth d6taille aujourd'hui V. Е. prou-

vent que Bonaparte пе se d6sistera point de la ville de Venise. Il

parait dispos6 maintenant abandonner la Dalmatie, l'Albanie еп entier

et Raguse pour servir de compensation А la perte de la Sicile. М. le

comte de Stroganof communiquera V. Е. toutes les circonstances qui

sont relatives cet objet. Il пе m'appartient pas de pr&juger vos in-

tentions et vos r6solutions, mais il пе vous sera pas difcile d'aper-

cevoir dans tout l'ensemble de се que је lui mande, que la bonne

volont& de la France, ои plut6t son d6sir роит la paix se nianifesteht

de plus еп plus, et que les intentions de топ Souverain, је

travaille avec toute l'assiduit6 possible la rendre conforme ailX int6-

*) Въ письм± отъ 14 Фоксъ писалъ: «М. d'Oubril peut compter que

lord Yarmouth а toute la сопбапсе du Minist&re Britannique, et il serait d&irable

que М. d'Oubril se communiquat lui, tout сотте il le ferait аи Cabinet de St James».

53