puisse trouver son avantage s'isoler de la Russie, ainsi que l'ambas-

sadeur le faisait sentir, et que, par exemple pour се qui concerne lz

ddfense de la Turquie, conduite et les vues des deux puissznces

devraient toujours &tre les m&mes, sans parler d'autres objets d'un intdr&t

tout aussi сопттип.

Quant •i la Turquie, lord Gower convint des principes, mais il

ajouta qu'h cet bgard l'Angleterre zvait deux marches suivre; que

d'un c6td elle pouvait etre dans le cas de d&fendre l'Empire 0ttoman,

tandis que de l'autre elle trouvera peut-&tre son avantage s'enrichir

de ses ddpouilles; que si dans le premier cas elle rencontrait des

diHicult6s insurmontables, elle pourrait se borner s'emparer de

l'Egypte, се qui serait aisb аи тоуеп des intelligenccs que l'Angle-

terre s'est тёпадёе dans се pays, et que par le but essentiel, celui

de barrer аих FranGais le chemin des Indes serait rempli.

Le prince Czartoryski ayant r&t6r6 l'ambassadeur que les inten-

tions de Sa Majest6 Imp6riale seraient toujours pour ипе alliance intime

entre la Russie et la Grande Bretagne, l'assura qu'il rendrait compte

Sa Majestb de cette conf6rence.

Comte Stroganoff аи pr. Czartoryski.

212.

Vous n'attendez pas certainement de moi aujourd'hui encore des

r6ponses bien d6taill6es votre derni&re exp6dition. J'esp&re dans реи

de jours pouvmr vous exp6dier ип courrier qui vous satisfera sur

tous ces points et qui sera, j'esp&re, de nature satisfaire notre Cour.

је dois еп attendant observer Votre Excellence qu'Elle doit avoir

dbjh devant Elle la solution de plusieurs des questions qui sont

l'objet de ses derni&res ddp&ches, dans celles du baron de

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