et је пе manquerai pas d'informer Votre Excellence du r6sultat de mes

conf6rences се suiet avec ces ministres.

Се Juin

1806.

Londres.

213.

М. Fox ayant 6t6 malade ces jours-ci, il п'а ри encore те fxer

ип rendez-vous, сотте је l'en avais pri6. је n'ai pas laiss6 de

chercher entretenir mylord Granville, et lui ayant demand6 ипе

heure pour le voir, је те suis rendu chez lui hier. је lni dis que

sachant combien il avait toujours 6t6 bien dispos6 pour la Russie, et

regardant ипе union intime entte les deux nations сотте la politique

qui devait leur &tre la plus naturelle, је пе faisais point de difcult6

de l'entretenir confdentiellement sur l'6tat actuel des choses еп Europe,

et que j'6tais certain par la сопбапсе qu'on а chez nous еп lui, qu'on

те saurait gr6 de та fapn d'agir avec lui. Il те r6pondit qu'il

avait toujotrs еи pour maxime qu'un bon anglais devait etre bon russe,

de тёте qu'il croyait qu'un bon russe devait etre bon anglais.

* ) је l'entretins ensuite еп g6n6ral sur l'envoi de М. d'Oubril

dans le sens des d6p&ches de Votre Excellence. Il те dit alors qu'il

approuvait fort qu'on ait fait de la reddition des Bouches de Cattaro

l'obiet d'une n6gociation pour quelques avantages que l'Autriche еп

devait retirer et qui pouvait mener ип accommodement g6n6ral sans

separer pour cela nos int6r&ts, point sur lequel il n'avait jamais еи le

moindre doute. Sur la question g6n6rale de la paix et de la contes-

tation, il те d6clara qu'en son particulier il croyait que Bonaparte

d6sirait la paix et qu'il pensait qu'on пе devait pas sacrifer аи d6sir

de traiter ouvertement ensemble le bien qui peut r6sulter d'une tran-

* ) Еп chifres.

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