press6 par le gouvernement Franqais que, voyant d'un c6t6 l'impossi-

bilit6 d'obtenir de meilleures conditions, moins de r6unir des forces

plus consid6rables que celles qu'a pr6sent6es la derni&re coalition, et

de l'autre la certitude que l'Autriche allait devenir la victime de notre

pers6v6rance пе point faire la paix, j'avais consenti Д signer ип trait6

d6fnitif entre la Russie et la France condition toutefois que les trou-

pes franqaises bvacueraient imm6diatement l'Allemagne. Cette stipulation

те paraissait d6cisive tant pour l'Angleterre que pour la Russie, par-

се que nous avons ип тёте int6r&t, celui d'emp&cher la ruine du Соп-

tinent, et celle de l'Autriche 6tait in6vitable si је пе signais point. је

те Hatte donc, monsieur le comte, que la r6solution que j'ai prise

de signer ип trait6 d6fnitif pour la Russie, sera appr6ci6e par le mi-

nist&re Britannique et qu'il n'envisagera point сотте ипе infraction

аих trait6s qui nous lient que j'aie pris cette d6termination dans ип

moment de crise et apr&s avoir tout 6puis6 pour faire marcher les

int6r&ts des deux Puissances de front, тёте encore аи moment de

conclure. је joins ici cette transaction.

је pars еп се moment pour St-P6tersbourg pour у porter le trait6

que j'ai sion6. J'ose esp6rer d'obtenir le pardon d'avoir transgress6

les ordres de топ Souverain еп faveur des motifs qui m'ont guid6,

сотте j'esp&re que le Cabinet de St-James sera trop 6quitable pour

у trouver ипе raison d'apporter le moindre changement аих liens

d'amiti6 et d'union intime qui existent entre les deux Etats.

Се 9/21 Juillet

1806.

Paris.

223.

Comte Stroganoff mylord Granville.

( Pariiculi2re).

Еп transmettant ci-joint А Votre Excellence la copie de la lettre

particuli&re que т'а 6crite М. d'Oubril et ой Elle verra еп partie се