n'btaient point pour lui; еп revenant аих afaires du continent il те

parla de la conduite de la Prusse сотте ayant 6t6 cause de la malheureuse

issue des afaires et il те dit que si оп lui avait donn6 le сот-

mencement ип appat assez consid6rable, оп l'aurait certainement епдадёе

dans la lutte; sur се que је lui demandai de quelle nature pourrait

&tre cet appat, il те r6pondit sans h6siter qu'il fallait le premier

mot lui ofrir le Hanovre; sur се que је lui observai qu'on avait tou-

jours cru qu'il 6tait impossible d'obtenir се point du Roi, il те

r6pondit qu'un minist&re faible пе l'aurait pas ри, mais qu'un minis-

t&re compos6 des premiers talents, poss6dant la confance g6n6rale,

et qui aurait tenu cela, sauf quitter leur emploi, l'aurait pour

emport6 et sur cela il те parla de la faiblesse du dernier minist&re,

disant qu'except6 М. Pitt il п'у avait personne et que lui пе pouvait pas

suflre tout. је lui demandai s'il пе s'agtendait pas que Bonaparte

fit des propositions de paix: il те dit qu'il s'y attendait,

mais qu'il

пе voyait pas la possibilit6 qu'il у euit тоуеп de s'entendre et que

pour le moment il пе voyait pas qu'il у ett autre chose faire qu'h

augmenter les moyens de d&ense autant qu'il 6tait possible et voir

venir les bvdnements, que pour le moment il lui paraissait impossible

de prbvoir la tournure que prendraient les choses, qu'il consid&ait

que les inter&ts de la Russie btaient les m&mes et que par consbquent

il croyait que ]а politique naturelle des deux pays devait les rappro-

cher dans се moment plus que jamais, et qu'i elles deux la Russie et

l'Angleterre pouvaient encore ofrir ип contrepoids imposant аи pouvoir

bnorme de la France.

Telle est la substance de notre conversation, et је dois dire qu'il

т'а singuli&rement s6duit par sa mani&re ffanche et loyale de s'6non-

cer; j'ai termin6 та visite еп le priant de m'introduire aupr&s du

prince de Galles, се qu'il т'а procurd quelques jours apr&s.

Londres.

6/18 F6vrier 1806.

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