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Rbservie et particuli&re.

Быть по сему. 14-го Мая 1806 года.

La d6p&che dans laquelle је vous parle de l'id6e que j'avais еие

de traiter s6par6ment avec Bona•parte еп apparence, еп s'entendant

secr&tement sur tout се qui aurait rapport аих deux n6gociations, 6tait

r6dig6e lorsque lord G. L. Gower те communiqua ипе lettre de

М. Fox dans laquelle се ministre lui fait part de la тёте id6e. Pour

l'information de votre excellence, је joins ici ипе traduction de cette

lettre, telle que l'ambassadeur d'Angleterre те l'a envoy6e.

Le mode de n6gociation.i adopter avec la France sur lequel les

deux Cabinets sont tomb6s presque еп тёте temps, peut avoir des

avantages et des inconvenients. Il faudrait tacher de s'approprier les

premiers et d'6viter les seconds, si les •circonstances forcent les deux

puissances suivre l'id6e еп question. Elle а besoin d'&tre mtrement

pes6e et discut6e entre les deux Cours dans le plus grand secret et

l'intimit6 la plus enti&re.

Il est plus que probable que Bonaparte пе consentira pas traiter

еп соттип, et que par cons6quent si la paix est n6cessaire et d6si-

rable, il

пе faut pas que cette seule raison la rende impossible. Il

s'agirait donc de faire tourner h notre avantage ип mode que Вопа-

parte afectionne par principe, parce qu'il le croit le plus nuisible А la

cause соттипе.

Оп pourrait etre assur6 d'y r6ussir, si les deux Cours ои leurs

n6gociateurs pouvaient, dans chaque diRicult6 qui se pr6senterait, s'en-

tendre et se concerter imm6diatement; mais la lenteur des communi-

cations у mettra des entraves, dont l'adresse de Bonaparte saura tirer

parti. S'il parvient conclure la paix avec l'une des deux puissances

et qu'il reste еп guerre avec l'autre, cette derniexre se trouvera sans

* ) «Отправлена съ колл. асесс. Левенштерномъ 17 Мая 1806».

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