pour votre seule et unique connaissance, је r6p&terai cependant ici que

Sa Majest6 Imp6riale est fermement d6cid6e пе point se d6tacher

de l'Angleterre, et que lors le gouvernement Britannique serait 6vi-

demment dans l'erreur еп croyant que nous avons la moindre inten-

tion de traiter s6par6ment avec la France роит quelque motif qui serhit

6tranger аих int6r&ts de la Grande-Bretaone.

Si le minist&re Britannique pouvait avoir ип moment cette idde,

vous пе n6gligerez rien, monsieur le comte, pour l'en dissuader, еп

protestant de la mani&re la plus formelle que l'intention de Sa Majest6

Imp6riale de maintenir les liens qui l'unissent S. М. Britannique

est aussi sinc&re qu'invariable.

St-P6tersbourg,

се 1 З Mai

1806.

Р. S. Les dernibres d6p&ches du comte Worontsof et du

baron Nicolay n'ayant ри que forti6er l'Empereur dans l'intention de

пе point separer les int6r&ts de la Russie de сеих de l'Angleterre et

de n'entrer dans аисипе n6gociation avec la France sur les afaires

g6n6rales sans le concours de Sa Majestd Britannique, је dois vous

engager, monsieur le comte, garder, pour ainsi dire, еп d6p6t l'id6e

que је vous ai communiqu6e рат та d6p&che r6serv6e laquelle се

post-scriptum sert de suite, et п'еп faire usage que dans le seul et

unique cas ой М. Fox vous еп parlerait le premier. Vous sentirez

ais6ment, monsieur le comte, qu'il nous importe plus que jamais de

пе point afaiblir les dispositions et la сопбапсе que nous t6moigne la

Cour de Londres, et lors il parait essentiel d'&viter tout се qui

pourrait alt6rer cet 6tat de choses. Се пе sera donc que si М. Fox vous

faisait ипе ouverture semblable que vous pourrez tirer parti des di-

rections renferm6es dans cette d6p&che еп vous pr&tant ипе discus-

sion sur la marche suivre dans le cas pr6suppos6 par les deux

puissances alli6es, et vous voudrez bien nous еп informer sans perte

de temps.

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