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1816, du 4 (16) 0ctobre. Francrort sur le Mein.
Је partais роит Stuttgardt, Munich et Venise, lorsque j'ai
requ votre lettre 6tant Wisbaden; eh bien! је vous sacri-
бе l'Italie et је vais Paris. Је vous prie de vous persua-
der d'avance qne c'est vous seul qui т'у attirez: car поп
seulement је n'avais аисипе envie de voir cette ville, mais
тёше quelque r6pugnance d'y aller. Је compte vous embras-
ser dans la fameuse r6gente de l'Europe, vers le 10 du mois
prochain. Је compte rester ипе dizaine de jours Stuttgard
et de lA је те dirigerai sur Strasbourg. J'aurais bien vou-
lu pouvoir loger dans la тёте maison que vous; j'ai ауес
moi deux domestiques, et il те faudrait deux chambres, trois
аи plus, mais s'il 6tait possible аи premier, et pas sur la
гие (du moins la chambre coucher): car је sais се que
c'est que le bruit de Paris, et роит ип homme assez mal
portant avec ип sommeil 16ger. Si vous arrangez l'histoire
de топ logement, donnez т'еп ип mot d'avis, еп adressant
la lettre Меаих, poste-restante. Voici donc топ plan d6-
taill6 аи pass6 et аи futur. J'ai '6t6 0blig6 de quitter та
femme et mes enfants; c'est ип bien grand sacrifce роит quel-
qu'un qui jouit еп plein du bonheur domestique. J'ai соиги
les еаих et је пе trouve pas que leurs efets ayent 6t6 за-
lutaires pour moi. Је suis d6cid6 faire venir toute та fa-
millo l'6t6 prochain et de rester dans les pays 6trangers
jusqu'au moment ой le climat, l'exercice et la distraction,
joints la tranquillit6 de l'esprit et de l'ame, те rendront
й la sant6; ои j'irai habiter n'importe ой, la dernibre de-
meure des vivants. Nous aurons beaucoup causer et nous
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архивъ пази ВОРОНЦОВА, вв. 84.