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Re€a Londres le 26 7-brc et rbpondu le 7 0ctobre.

Emms (sic) 30 Aoat (11 Septembre) 1817.

Је repis aujourd'hui votre lettre ассотрадпбе de celle

du comte Michel. J'ai еи d6jd beaucoup d'inqui6tude d'aprbs

се que vous m'aviez bcrit sur la maladie de votre petite

flle. Il п'у а qu'i remercier la Providence d'avoir bien мои-

lu conserver trois g6n6rations еп тёте tems. J'aurais рауб

bien cher роит те trouver avec vous pendant cette 6poque

de calamit6. La meilleure consolation dans се monde et dans

les grands 6v6nements, c'est de se trouver avec des gens

qui, раг attachement et раг amiti6, partagent под peines et

se font ип deyoir de prendre pour еих ипе part de nos souf-

frances. Enfin, је vous fbIicite еп vous embrassant de toute

топ ате de passer du malheur la joie.

Је suis heureux aussi, et le 7 de се mois (c'est dire

il у а quatre jours), је suis allb la rencontre de та fa-

mille, que j'ai trouv6e sur le grand chemin qui тёпе de

Coblence ici. Је vous laisse penser quel а 6t6 1'efet d'une

r6union aprbs 14 mois d'absence. Ма femme а support6 trbs

bien le voyage, quoique maigrie. Elle пе s'est repos6e que

quelques jours Prague, роит у attendre la chbre tante

qui, рат ипе incons6quence naturelle son caractbre, lui а

donn6 poor rendez-vous Prague, 6tant d6jA еп Courlande.

Mais fnalement, iI n'est plus question de rien autre chose

que de jouir du bonheur d'@tre ensemble. Мед enfants ont

grandi; le petit Andr6 т'а reconnu еп pleurant de joie,

car tout le monde pleurait. Се jour est d'autant plus int6-

ressant роит moi, que c'btait la fdte de та flle ain6e et