ВИРТИБВРГСПЯ конституцш.
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ип certain kister. Vous savez sans doute que le g6n6ral Gne-
senau, membre influent du nouveau conseil de Berlin, а рто-
розб le licenciement de l'arm6e, сотте• mesure de prosp6-
rit6 nationale, еп la faisant remplacer par des troupes de la
milice, que les provinces enverraient faire le service tour
de r01e. Оп п'а рад ри у consentir, malgr6 les eforts du
Tugend-Bund, чие Bonaparte, еп prononeant mal, appelait si
bien Тие-ЈатЬоп. Le prince royal de Prusse а soutenu
l'opinion de Gnesenau. Convenez que nous vivons dans ип
extraordinaire. Оп voit des souyerains qui conspirent
contre eux-memes. Et lorsque је yois des rois пе s'occuper
que de constitutions, des ministres d'agrandissement, et les
peuples de r6volution, је suis forc6 quelquefois de regretter
la chute de Bonaparte, qui btait le Пбаи de la Providence.
J'ai еи des renseignements curieux sur l'Autriche. Оп est
stlr qu'on у viendra ипе banqueroute. Mais chez nous оп
donne 40, 60 millions тёте, par ап, pour remonter le cr6dit.
Ces assignats sont le Пбаи que l'imprimerie а enfant6; tout est
sur papier: promesse, prosp6rit6, richesse nationale, est
imprim6, tout est afich6.—J'ai perdu toute consid6ration роит.
les Allemands. Еппиуеих p6rir, existant pour пе rien соп-
cevoir, ayant l'apparence dd r6f16chir, ils passent leurs jours
se remplir l'estomac de viande, la vessie de bibre et la
t@te d'id6es abstraites. Depuis l'610ignement de Bogaparte,
ils se zont rembour6s d'orgueil et d'honneur national, et је
leur prouve toujours qu'ils n'ont fait rien autre chose que
de se joindre аих vainqueurs ее que poursuivre ип ennemi
terrass6 dans la guerre et r6duit й ses propres moyens. Les
Allemands reprochent аих Franqais d'@tre pillards; mais еих-
тётед qu'ont ils faiL pendant le Rgne de Bonaparte? Ils ont
port6 le joug еп fumant, et l'ont aid6 еп volant leurs voisins,
leurs amis. Ils n'aiment pas quand оп leur d6montre qu'il
п'у а чие trois nations dans le monde: l'anglaise, la russe
et l'espagnole. Malgr6 cela, et quoique mis еп de tout
tems, mais ils font sonner bien haut leur gloire germanique.
Tout est national, et les pauvres femmes, qui sans distinc-