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Londreg, le 12 A00t п. д. 18W.

J'ai гееи toutes v6s lettres, топ bon ami, par la poste et

dans les paquets des comtes Rostopchin et Panin, et dans

се moment је reqois celle du 26 Juin que monsieur Tati-

stchef т'а fait parvenir. Vous savez раг les lettres que vous

recevez de nos amis communs qu'on tarde encore т'еп-

voyer mes lettres de recr6ance, се qui те force rester. Mais

је puis vous assurer, топ bon ami, que depuis plus de deux

mois et demi que j'ai pr6sent6 monsieur de Lyzakewitz ту-

lord Grenville, је пе те тё1е plus d'afaires, ni пе vois plus

le secr6taire d'6tat; c'est malgr6 moi que је reste ici, ой је

m'ennuie, car la ville est tout fait d6serte. J'ai besoin de

respirer l'air de la .сатрадпе, et dans 10 jours соттепсе le

temps ой та flle doit prendre les bains de тет. L'ennui чие

j'ai de rester ici vienb de l'habitude чие j'ai prise depuis 15

ans de passer l'6t6 et l'automne la сатрадпе, et malheu-

reusement j'ai perdu та jolie maison et топ petit jardin de

Richmond. Quant аих afaires, bien loin de les regretter, је

те porte infniment mieux, et j'ai l'Ame plus calme depuis

que је les ai quitt6es. La faibIe;se de та sant6 те rendait le

travail insupportable, et j'aurais crev6, si j'avais d0 le соп-

tinuer. J'espbre que је recevrai dans реи тез lettres de ге-

cr6ance; mais si је пе lbs ai рад dans 8 jours, је suis db-

cid6 partir, parce чие је deviendrai vraiment malade, priv6

plus longtemps de l'air de la сатрадпе dans cette saison, et

та flle le serait encore plus чие moi, si elle пе reprend

pas ses bains de тет qui la font vivre.