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91.
Southampton, le 8 Fbvrier п. 1801.
J'ai 6crit de nouveau аи comte Rostopchin pour savoir се
чие j'ai й faire si les deux pays se brouillent d6cid6ment,
сотте • је le crains. Је lui ai cit6 1'exemple d'un capitaine
de la marine espagnole, qui, btant venu ici роит cause de
maladie qu'il пе pouvaft traiter qu'ici, а еи la permission
de sa eour de rester ici malgr6 la guerre qui commenqa
bient0t aprbs son arriv6e, et il continue у rester depuis
plus de 4 ans, conservant son grade, ses appointements et
les pensions de ses commanderies; que n'6tant рад аи service
et vivant еп particuIier dans ипе petite ville d'une province
bloign6e, j'ose те Ratter que је serai trait6 avec la тёте
humanit6; que si nonobstant ceci, оп veut que је quitte се
pays, је demande роит dernibre grace de pouvoir attendre
le mois de Мау.
92.
1е 10 (22) Мам 1801.
„Сотте раг tout се que је vois рат les papiers publics
qui parviennent dans cette petite ville, la guerre entre la
Russie et l'Angleterre semble 6tre in6vitable, је пе crois
раз que је sois suffsamment autoris6 (раг la permission que
Sa Majest6 1'Empereur m'avait accord6e de vivre ой је veux,
pour soigner та sant6 dblabrbe et celle de та pauvre flle
encore plus maladive que moi), de continuer vivre dans
cette retraite. C'est pourquoi, quelque d6rangement que cela
doive produire moi et та fille, је suis r6solu de quitter
cette isle; mais сотте та pauvre fille est lout fait hors
d'6tat de supporter ипе longue navigati6n сотте celle d'ici
h Hambourg, encore moins dans cette saison orageuse, је